Trois jours consécutifs de gros vent prévus, soit deux gros sud-ouest (20-30 noeuds), suivi d'un très gros nord-est (30-40 noeuds).
Les sud-ouest ne se sont jamais pointés, finalement. Par contre, le nordet, était au rendez-vous; 35 noeuds à Saint-Jean (Ile d'Orléans). Il pleut à boire debout chez-moi et la température a chuté à 10C. Saint-Jean par baston, c'est radical, une coche ou deux de plus qu'un Hatchery "Liquid Smoke".
Et radical, ça l'était:

D'après les rapports que j'ai lu, c'était de la 3.7 et moins, avec un plan d'eau pas facile. Même avec un vent side-shore, la mise à l'eau était pas évidente; j'ai un pote qui a brisé un mat en sortant de l'eau. Content de pas y être allé, honnêtement, je tire aucun plaisir à être complètement dépassé par ce genre de conditions.
Nous avons donc décidé d'aller à notre "home spot" à SAB. Théoriquement, c'est 1 mètre de plus qu'à Saint-Jean, ce qui est parfait, mais la composante nord est trop importante, le vent rentre tout simplement pas.
On se rabat donc sur la Baie-de-Beauport, à 20 km de chez-moi. C'est l'un des rares spots où la marée n'a pas d'importance, mais le vent y est beaucoup moins fort qu'à Saint-Jean: en surface de voiles, c'est 1,5 m² de plus.
Beau spot, avec un super abris pour se changer et prendre sa douche:



Heureusement, il n'y avait pas de proposé à la guérite, sinon, ça nous aurait coûté un bras: y a des frais de stationnement (10$), d’accès par personne (5$) et même de mise à l'eau (6$), ce qui fait que notre deux heures de planche nous aurait coûté pas moins de 32$ + 15% de taxes.
Il y a une grande plage qui rend l'endroit particulièrement propice à la pratique du kite. Mon voisin kiteux me disait qu'il fréquentait l'endroit le moins possible, vu que c'est généralement l'enfer. Les choses ne s'arrangeront pas avec un projet de port méthanier qui va sérieusement réduire le terrain de jeu.
Un gars me disait que le port ne dérangera pas tant que ça. Ce qui l’inquiétait d'avantage, c'est la possibilité de fermeture de mon home spot à Saint-Anne-de-Beaupré, une question de responsabilité civile que la municipalité ne veut pas assumer.
Pas de tout repos, la planche à Québec.