BB_253 @ 14/06/2016 - 08h43 a dit:
Economiste, professeur à Sciences Po et à Stanford, Eloi Laurent s’attache, dans son nouvel ouvrage, à déconstruire quinze “mythes économiques”. Nos mythologies économiques (Les Liens qui libèrent)
Partie 1/2: Eloi Laurent : “En 40 ans, aucune baisse du chômage n’a jamais été liée à la flexibilité”
Eloi Laurent : "En 40 ans, aucune baisse du... par franceinter

Partie 2/2: Eloi Laurent: Si vous n’êtes pas Keynésien, c’est que vous ne connaissez pas l’économie
Eloi Laurent : "Si vous n'êtes pas keynésien, c... par franceinter
si tu es keynesien c'est que tu es un comportementaliste
"Finalement, Keynes insistait lourdement sur l’importance de la psychologie. Les principales variables auxquelles il fait référence, comme la « propension » à consommer, la « préférence » pour la liquidité et les « perspectives de retour » sur le capital reposent toutes sur des facteurs psychologiques. Pour reprendre ses termes cités en exergue, « la théorie des lois psychologiques mettant en correspondance la consommation et l’épargne, l’influence des crédits sur les prix et les revenus réels, le rôle joué par le taux d’intérêt : ceux-ci restent les ingrédients nécessaires de notre schéma de pensée ».
Si « progrès » il y a chez Keynes, c’est qu’il a mieux compris que les auteurs classiques l’importance de manipuler les perceptions et les comportements. La théorie classique se veut l’expression d’une prétendue « objectivité rationnelle » d’un état d’équilibre parfait. Pour autant qu’il s’en détachât, ce fut pour rejeter l’existence d’un impératif économique indéniable : le rôle de l’innovation scientifique et technologique, expressions du progrès de l’esprit humain. Voilà comment Keynes « innove » en ouvrant toute grande la porte aux théories actuelles de l’économie comportementaliste."
http://www.solidariteetprogres.org/keynes-theorie-generale.html"Russell parle au nom de son milieu. Il appartient à la « société de pensée » de l’Empire britannique, avec, entre autres, John Burdon Sanderson Haldane (1892-1964). Généticien, président de la Genetical Society en 1932-36, Haldane est le partisan progressiste d’un eugénisme « de gauche ». Il signe, en 1939, le manifeste des généticiens, aux côtés de quelqu’un qui deviendra le premier directeur général de l’UNESCO, le biologiste Julian Huxley. Tous s’intéressent à l’application des mathématiques aux espèces vivantes pour comprendre les phénomènes essentiels génétiques et leurs applications biologiques (nous sommes en 1939 !). Cette société eugéniste « de gauche » britannique compte dans ses rangs Julian Huxley, Haldane et John Maynard Keynes. Tous sont convaincus que l’œuvre du monde doit être confiée à
une élite qui, à travers une « conspiration ouverte » réclamée par H.G. Wells, régira les choses. Pour Haldane, ce monde n’est pas très ragoûtant : « God has an inordinate fondness for beetles » (Dieu a eu un penchant excessif pour les cafards), car c’est l’espèce la plus nombreuse sur Terre !"
http://www.solidariteetprogres.org/pourquoi-nous-sommes-relativement-idiots.html"Après avoir sabré le programme spatial américain, Obama, sous l’emprise de sa propre bêtise et de celle de ses conseillers économiques comportementalistes (nouveau nom des Keynésiens), torpille les transports à grande vitesse. Si en 2009, sa victoire avait ravivé la flamme de ceux qui espéraient enfin électrifier les lignes ferroviaires américaines, voire construire quelques lignes à grande vitesse, aujourd’hui, le verdict tombe. Le Las Vegas Sun du 17 mars rapporte que le sénateur démocrate du Nevada, Harry Reid, a décidé de réorienter les 45 millions de dollars prévus pour la ligne maglev (train à sustentation magnétique) reliant Los Angeles à Las Vegas, vers l’amélioration des infrastructures autoroutières, car c’est là estime-t-il, que dans l’immédiat cet argent créera le plus d’emplois…
Si statistiquement la haute technologie, très productive, crée moins d’emplois directs que des travaux peu qualifiés, ce sont seulement les technologies innovantes et à forte densité de flux d’énergie qui génèrent une dynamique anti-crise, source de vraies richesses et de prospérité. En Europe, faut-il le rappeler, la politique des « petits boulots », y compris pour réaliser de grands travaux comme le préconisaient Hitler et son conseiller Keynésien Hjalmar Schacht, après une relance initiale de l’emploi, a rapidement conduit l’Allemagne à une politique d’auto-cannibalisation dont la logique l’amena rapidement à piller ses voisins par les moyens que l’on connaît.
A l’opposé de ces folies suicidaires Keynésiennes aujourd’hui prédominantes dans l’ère géopolitique transatlantique, la Chine et le reste de l’Asie ont clairement opté pour une approche radicalement inverse, celle de Jean-Baptiste Colbert, fondée sur la promotion par l’Etat des manufactures et de l’innovation scientifique permettant de sortir de la crise par le haut. En voici quelques exemples.
En 2017, un chinois marchera sur la Lune....."
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/la-chine-prefere-colbert-a-keynes.html