Martin_A @ 22/03/2012 - 21h14 a dit:
Un lien pour le joker et ses thèses conspirationnistes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir_d'Ockham
sur ton lien :
Bertrand Russell (1906) : le rasoir d'Ockham est « la maxime méthodologique suprême lorsqu'on philosophe » (On the Nature of Truth)[réf. incomplète]
http://www.solidariteetprogres.org/La-guerre-de-l-oligarchie-contre-l
"Lord Bertrand Russell (1872-1970) se situe dans la lignée de penseurs qui, depuis Malthus en passant par Darwin, ont tenté de ramener l’humanité au règne féodal, réduisant « l’homme-citoyen » à la servitude. Cette image de Russell ne cadre pas exactement avec celle propagée par la « gauche » anglo-saxonne, qui en fait un « visionnaire » en raison de son soi-disant humanisme et de son « pacifisme » militant."
"Ce passage de Russell, révélateur de la conception économique de l’oligarchie, trahit son inquiétude :
« Avec la croissance de l’industrialisme à l’étranger, une nouvelle époque vit le jour. Les organisations industrielles ont rarement pu s’imposer à l’échelle mondiale, et sont devenues par conséquent nationales. (..) L’industrialisme moderne est une lutte entre nations pour deux choses, les marchés et les matières premières, ainsi que pour le simple plaisir de dominer. »
Icarus or the Future of Science
« L’Angleterre n’avait que deux choix possibles : se changer elle-même ou changer le monde. En l’occurrence, soit elle adoptait une politique économique dirigiste, accordant à tout citoyen le droit de contribuer à la croissance économique et d’en bénéficier au mieux de ses capacités, soit elle avait recours à une politique dite « d’équilibre des forces », amenant les nations à une confrontation réciproque plutôt qu’au développement mutuel. Oligarchie, elle choisit la deuxième solution. »
Vices privés, bien public
La pensée oligarchique se caractérise avant tout par son rejet total de la pensée scientifique, ou tout du moins par sa subversion. L’hypothèse, en tant que fondement même du processus de pensée créatrice de l’esprit humain, y est rejetée avec dégoût. Fidèle à Aristote, Russell écrit dans The Impact of Science on Society (L’impact de la science sur la société) qui si « nous connaissons l’existence d’une finalité dans les affaires de l’humanité, et nous pouvons supposer l’existence d’une finalité cosmique, dans la science (par contre), c’est le passé qui détermine l’avenir, et non pas l’avenir qui détermine le passé. Les causes "finales", par conséquent, n’existent pas dans une conception scientifique du monde ». Pour Russell, la découverte n’existe pas. Le savoir est tout simplement déduit, comme une chaîne de théorèmes découlant d’un nombre fini d’axiomes déjà déterminés, dans un ordre chronologique allant du passé vers l’avenir. A l’opposé, l’hypothèse, de par son caractère révolutionnaire, et par le bond en avant qu’elle représente, transforme le savoir en place de même que le passé."