Je suis allée une fois à Montreal, il y a plus de 15 ans...
J'ai souvent eu du mal à me faire comprendre en français.
J'ai demandé "Qu'est-ce que vous avez comme boisson ?" dans un fast food à 8h du matin (pas bien réveillée, je n'arrivais pas à lire s'il y avait ou non du thé). J'ai failli me faire foutre dehors...
Un peu plus tard dans la journée, au même endroit : "Est-ce que vous avez des glaces ?"
Après ces quelques difficultés, j'ai trouvé plus facile de me faire comprendre en anglais, malgré mon accent pas terrible...
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La réalité Gorgienne me rattrappe
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
Cath @ 01/07/2011 - 20h55 a dit:
Après ces quelques difficultés, j'ai trouvé plus facile de me faire comprendre en anglais, malgré mon accent pas terrible...
Si jamais tu me tombes dessus, tu peux quand même me parler français, j'ai vu (et compris) l'intégrale des films de Éric Rohmer.
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
C'est vrai que les Gorges, c'est du civilisé rare.
L'autre jour, je suis à Roosevelt, le paradis sur terre, je vous dis. Camping gratuit, sécuritaire comme ça se peut pas. Il y a peu d'endroit au monde où tu peux laisser trainer ton matos sur le bord de l'eau, partir et revenir 3 jours plus tard et il est toujours là. Peut-être aura-t-il bougé, quelqu'un l'aura probablement déplacé pour le protéger du soleil.
L'endroit est fréquenté par des plancheux et kiteux, ces derniers étant de plus en plus nombreux. Mais l'entente est excellente, on est à Roosevelt quand même.
Je suis l'eau tôt le matin, tout seul avec un kiteux. Les autres sont sur la plage, à attendre le vent plus fort prévu pour l'après-midi. Perso, je préfère les vents plus modérés mais plus constants que procure l'avant-midi.
Je suis sur le point de faire mon jibe, je regarde derrière par habitude et voilà que j’aperçois le kiteux qui me colle aux fesses. Nous sommes près du bord, je parviens pas à lire ce qu'il veut faire et j'avoue avoir un peu peur de ses cordes, alors je me jette tout bonnement à l'eau pour le laisser passer. Là, je l'entends rigoler.
Par la suite, je le vois tenter de m'impressionner avec une petite manœuvre à chaque fois que le croise, jusqu'à ce qu'il prenne une méchante fouille après un saut assez raté. J'ai eu la paix par la suite.
La journée est terminé, je suis sur la plage et le kiteux en question m'aborde. Il me dit:
"Je t'ai cherché toute la journée, je veux sincèrement m'excuser pour mon comportement de ce matin".
Un kiteux qui s'excuse, c'est civilisé rare, vous trouvez-pas?
L'autre jour, je suis à Roosevelt, le paradis sur terre, je vous dis. Camping gratuit, sécuritaire comme ça se peut pas. Il y a peu d'endroit au monde où tu peux laisser trainer ton matos sur le bord de l'eau, partir et revenir 3 jours plus tard et il est toujours là. Peut-être aura-t-il bougé, quelqu'un l'aura probablement déplacé pour le protéger du soleil.
L'endroit est fréquenté par des plancheux et kiteux, ces derniers étant de plus en plus nombreux. Mais l'entente est excellente, on est à Roosevelt quand même.
Je suis l'eau tôt le matin, tout seul avec un kiteux. Les autres sont sur la plage, à attendre le vent plus fort prévu pour l'après-midi. Perso, je préfère les vents plus modérés mais plus constants que procure l'avant-midi.
Je suis sur le point de faire mon jibe, je regarde derrière par habitude et voilà que j’aperçois le kiteux qui me colle aux fesses. Nous sommes près du bord, je parviens pas à lire ce qu'il veut faire et j'avoue avoir un peu peur de ses cordes, alors je me jette tout bonnement à l'eau pour le laisser passer. Là, je l'entends rigoler.
Par la suite, je le vois tenter de m'impressionner avec une petite manœuvre à chaque fois que le croise, jusqu'à ce qu'il prenne une méchante fouille après un saut assez raté. J'ai eu la paix par la suite.
La journée est terminé, je suis sur la plage et le kiteux en question m'aborde. Il me dit:
"Je t'ai cherché toute la journée, je veux sincèrement m'excuser pour mon comportement de ce matin".
Un kiteux qui s'excuse, c'est civilisé rare, vous trouvez-pas?
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
guyt @ 02/07/2011 - 02h01 a dit:
Je suis sur le point de faire mon jibe,
a priori meme si c'est un kiteux, il avait la priorité donc normal que tu t' "efface"
(ou il s'est excusé de s’être marré
)
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
guyt @ 01/07/2011 - 23h45 a dit:
Si jamais tu me tombes dessus, tu peux quand même me parler français, j'ai vu (et compris) l'intégrale des films de Éric Rohmer.
C'est pas de la linguistique, ça, mais du masochisme.
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
t aurais du lui mettre une poignée de phalanges dans la tronche
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
Il avait pas un pot de vaseline dans son dos...guyt @ 02/07/2011 - 02h01 a dit:
"Je t'ai cherché toute la journée, je veux sincèrement m'excuser pour mon comportement de ce matin".
Un kiteux qui s'excuse, c'est civilisé rare, vous trouvez-pas?
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
La malédiction des 86 litres
4 juin 2000, Rowena Gorge
Je glisse sur une roche à Rowena avec notre toute nouvelle Tiga 259 (la jaune avec le tapis rouge). La planche a couté un bras (1 400$ us, alors que le dollar canadien vaut 0.60 dollar us). Elle n'a pas été à l'eau encore.
Le gars qui fait la réparation fait une job de peinture atroce avec un jaune pas rapport. Sa défense: "It looks funky".
Je pleure.
3 février 2005, Costa Rica
Planchette rate un jibe et amoche sérieusement le nez de notre toute nouvelle Fanatic Freewave 86.
Le gars qui fait la réparation est doué, mais bipolaire et est dans sa phase basse. On devra attendre une grosse semaine.
Moi même bipolaire, je déprime un max.
4 juillet 2011, Viento Gorge
Planchette heurte un débris sur l'eau qui cicatrise sérieusement le dessous de notre toute nouvelle Fanatic Freewave 85 TE. Exit le superbe fini glassy de la planche.
Je déprime un max. Planchette pleure...
4 juin 2000, Rowena Gorge
Je glisse sur une roche à Rowena avec notre toute nouvelle Tiga 259 (la jaune avec le tapis rouge). La planche a couté un bras (1 400$ us, alors que le dollar canadien vaut 0.60 dollar us). Elle n'a pas été à l'eau encore.
Le gars qui fait la réparation fait une job de peinture atroce avec un jaune pas rapport. Sa défense: "It looks funky".
Je pleure.
3 février 2005, Costa Rica
Planchette rate un jibe et amoche sérieusement le nez de notre toute nouvelle Fanatic Freewave 86.
Le gars qui fait la réparation est doué, mais bipolaire et est dans sa phase basse. On devra attendre une grosse semaine.
Moi même bipolaire, je déprime un max.
4 juillet 2011, Viento Gorge
Planchette heurte un débris sur l'eau qui cicatrise sérieusement le dessous de notre toute nouvelle Fanatic Freewave 85 TE. Exit le superbe fini glassy de la planche.
Je déprime un max. Planchette pleure...
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
Il faut arrêter le windsurf !!!!
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
louping @ 05/07/2011 - 08h44 a dit:
Il faut arrêter le windsurf !!!!
pourquoi pas faire du vélo pendant que tu y es !
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
Bof, regarde un drame de l'alcoolisme !
une fois, tornade, les petites voiles étaient posées sur les grandes avant leur stockage nocturne.
Comme c'était l'heure de l'apéro, je de dis que je mettrai la bache dessus plus tard.
Des grélons gros comme le poing arrivent avant la tornade, le temps qu'on comprenne, la 4.2 de madame hyène et la 5 de monsieur étaient transformés en passoire.
Madame hyène pleurait.
Les femmes c'est vraiment incroyable.
une fois, tornade, les petites voiles étaient posées sur les grandes avant leur stockage nocturne.
Comme c'était l'heure de l'apéro, je de dis que je mettrai la bache dessus plus tard.
Des grélons gros comme le poing arrivent avant la tornade, le temps qu'on comprenne, la 4.2 de madame hyène et la 5 de monsieur étaient transformés en passoire.
Madame hyène pleurait.
Les femmes c'est vraiment incroyable.
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
zavez qu a leur mettre une poignée de phalanges
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
Je déteste les urinoirs publics. À chaque fois, il y a un jeune qui me rappelle avec son jet puissant à quel point je vieillis.
Ma vessie est un fleuve pas si tranquille. Peu de débit, mais au combien présente par ses fréquents appels. Mais elle me rend parfois des services, comme tôt ce matin, à 5h30.
Je me lève donc pour m'occuper d'elle, avec la ferme intention de me recoucher pour faire la grasse matinée, tous les sites météo ayant décrété que le 5 juillet 2011 sera une journée de pétole à The Gorge.
En laissant aller la petite besogne, je regarde la cime des arbres. Je vois des feuilles qui s'agitent doucement. Ciel! Il vente et pas plus loin qu'à 500 m de mon terrain de camping (B4, Viento State Park).
Je réveille Planchette en trombe, qui a les yeux bouffies de fatigue (ce que ces devoirs conjugaux peuvent épuiser avec l'âge).
À 7h15, j’embarquais sur l'eau en 5.9/105L pour une session mémorable de 3 heures de "Gorge Light Wind" (18-22 noeuds). Nous sommes 4 planchistes sur l'eau.
Pendant ce temps-là, 2 000 windsurfers regardent sur iWindsurf le vent en temps réel à Swell City, 5 km à l'est de Viento:
Non, il ne ventera pas, allons nous recoucher.
Et comme il n'y a pas d’anémomètre à Viento, à peu près personne ne se doute qu'il puisse y venter. Mais on peut toujours compter sur la vessie du Guyt.
Ma vessie est un fleuve pas si tranquille. Peu de débit, mais au combien présente par ses fréquents appels. Mais elle me rend parfois des services, comme tôt ce matin, à 5h30.
Je me lève donc pour m'occuper d'elle, avec la ferme intention de me recoucher pour faire la grasse matinée, tous les sites météo ayant décrété que le 5 juillet 2011 sera une journée de pétole à The Gorge.
En laissant aller la petite besogne, je regarde la cime des arbres. Je vois des feuilles qui s'agitent doucement. Ciel! Il vente et pas plus loin qu'à 500 m de mon terrain de camping (B4, Viento State Park).
Je réveille Planchette en trombe, qui a les yeux bouffies de fatigue (ce que ces devoirs conjugaux peuvent épuiser avec l'âge).
À 7h15, j’embarquais sur l'eau en 5.9/105L pour une session mémorable de 3 heures de "Gorge Light Wind" (18-22 noeuds). Nous sommes 4 planchistes sur l'eau.
Pendant ce temps-là, 2 000 windsurfers regardent sur iWindsurf le vent en temps réel à Swell City, 5 km à l'est de Viento:
Non, il ne ventera pas, allons nous recoucher.
Et comme il n'y a pas d’anémomètre à Viento, à peu près personne ne se doute qu'il puisse y venter. Mais on peut toujours compter sur la vessie du Guyt.
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
ya pire comme reveil...
enfin moi le matin j'ai toujours du mal à rester sur le ventre..
enfin moi le matin j'ai toujours du mal à rester sur le ventre..
Re :La réalité Gorgienne me rattrappe
ta qu a t en servir un peu plus la nuit .................ca déconjétionne en 1 mot