Une certaine idée de la voile...
Posté : 18 janv. 2005, 10:15
« Aujourd’hui si j’étais jeune, je naviguerais sur des skiffs, bien entendu » dixit Russell Coutts lors d’une conférence de presse, l’été 2004. Réunis pour la majorité de ses pratiquants autour du site Internet <a href='http://www.breizhskiff.com' target='_blank'>http://www.breizhskiff.com</a>, la tribu des « skiffeurs » entend montrer et démontrer que cette forme de voile incarne aujourd’hui une certaine forme de modernité. Référence théorique de beaucoup d’entres nous, Franck Bethwaite écrivait dans une célèbre revue australienne dès la fin des années 70 un texte qui fait date, intitulé « This must be the future ». Dans cet article, qui préfigure la bible qu’est « High Performance Sailing », il développe l’idée que le skiff est sans doute la forme de voile légère la plus innovante et qu’il en est l’avenir. Pour certains, le nom « 49er » de l’unique et fameux skiff olympique (dessiné par le Julian Bethwaite, le fils de Franck) renvoie à une célèbre équipe de football américain, d’autres moins nombreux y voient une référence à l’histoire américaine, à ces pionniers qui en 1849 participèrent à la ruée vers l’or avec la certitude de trouver dans les vastes terres de l’ouest américain, la promesse d’une nouvelle société à construire.
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<br>Naviguer en skiff aujourd’hui, c’est d’une certaine manière participer à une révolution culturelle dans la voile légère, celle qui permet au bateaux de planer rapidement, celle qui démontre que les bords de portant en régate peuvent être aussi tactiques que des bords de près, que la ligne droite entre une bouée au vent et une bouée sous le vent n’est plus forcément une évidence ; c’est repousser les frontières traditionnelles pour découvrir de nouveaux espaces et de nouvelles dimensions dans la pratique de la voile. C’est aussi rendre accessible la voile au plus grand nombre par son côté spectaculaire. Comment ne pas remarquer en effet que dans les règles constitutives de la classe des 18 pieds australiens figure en préambule la notion de spectacle ? Naviguer sur un skiff, c’est enfin mettre le plaisir de la simplicité au premier plan : légers et faciles à mettre en œuvre, ces dériveurs vont vite et glissent en réduisant au maximum les contraintes. Ils rompent avec l’idée masochiste qui consiste à faire croire que l’on ne peut prendre du plaisir en voile qu’à la condition de triturer des dizaines de bouts et autant de réglages pour gagner un quart de dixième de nœud.
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<br>Naviguer sur un skiff, c’est sans doute se recentrer sur l’essence même du désir voile : le plaisir, la glisse, la pureté des sensations et l’émotion, sentiments devenus si ténus et rares de nos jours que certains en ont oublié le caractère fondamental. Jouissez sans entrave, faites du skiff et rejoignez ceux qui aujourd’hui contribuent au développement d’une conception moderne de la voile légère.
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<br>Source : <a href='http://www.adonnante.com/cdp.php?id_article=2231' target='_blank'>http://www.adonnante.com/cdp.php?id_article=2231</a>
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<br>Pas la peine de cacher que j'adhère totalement...
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<br>Naviguer en skiff aujourd’hui, c’est d’une certaine manière participer à une révolution culturelle dans la voile légère, celle qui permet au bateaux de planer rapidement, celle qui démontre que les bords de portant en régate peuvent être aussi tactiques que des bords de près, que la ligne droite entre une bouée au vent et une bouée sous le vent n’est plus forcément une évidence ; c’est repousser les frontières traditionnelles pour découvrir de nouveaux espaces et de nouvelles dimensions dans la pratique de la voile. C’est aussi rendre accessible la voile au plus grand nombre par son côté spectaculaire. Comment ne pas remarquer en effet que dans les règles constitutives de la classe des 18 pieds australiens figure en préambule la notion de spectacle ? Naviguer sur un skiff, c’est enfin mettre le plaisir de la simplicité au premier plan : légers et faciles à mettre en œuvre, ces dériveurs vont vite et glissent en réduisant au maximum les contraintes. Ils rompent avec l’idée masochiste qui consiste à faire croire que l’on ne peut prendre du plaisir en voile qu’à la condition de triturer des dizaines de bouts et autant de réglages pour gagner un quart de dixième de nœud.
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<br>Naviguer sur un skiff, c’est sans doute se recentrer sur l’essence même du désir voile : le plaisir, la glisse, la pureté des sensations et l’émotion, sentiments devenus si ténus et rares de nos jours que certains en ont oublié le caractère fondamental. Jouissez sans entrave, faites du skiff et rejoignez ceux qui aujourd’hui contribuent au développement d’une conception moderne de la voile légère.
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<br>Source : <a href='http://www.adonnante.com/cdp.php?id_article=2231' target='_blank'>http://www.adonnante.com/cdp.php?id_article=2231</a>
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<br>Pas la peine de cacher que j'adhère totalement...