[quote=Viking]
Tas vu ma photo sur l'avatar, tu crois vraiment que j'ai besoin de ça :? :wink:

[/quote]
A mon avis, c'est là qu'est le problème.
SYNDROME DES LOGES (majoré par la compression de la combi)
©Valmi 2003
B16 - CAT devant un syndrome des loges
1. Définition
Le syndrome des loges se définit comme une souffrance neuromusculaire
pouvant aller jusqu'à la nécrose, en rapport avec une augmentation pathologique
de la pression intratissulaire dans une ou plusieurs loges musculaires.
2. Physiopathologie
Les muscles striés sont entourés d'une aponévrose inextensible. L'apparition
d'un oedème intramusculaire entraîne une augmentation de pression. L'exagération
pathologique de ce phénomène détermine le syndrome des loges.
Les mécanismes possibles sont l'effort physique, la compression prolongée,
les traumatismes et l’oedème de revascularisation.
3. Aspects cliniques
Le syndrome aigu
La forme aiguë est urgence chirurgicale caractérisée par la triade classique
qui associe un syndrome douloureux intense, un aspect inflammatoire localisé
et des troubles moteurs et neurologiques. La palpation, qui accentue la
douleur, objective une tension du compartiment musculaire atteint et une
inflammation des téguments de voisinage. Les pouls sont présents. Cette triade
est cependant inconstante, dissociée et tardive. Le siège habituel est la
jambe, notamment la loge antéro-externe. Le contexte clinique est très évocateur
: effort inhabituel de marche, sportif compétiteur, traumatisme, compression
prolongée par un crush syndrome, un coma, la malposition d'un
membre chez un drogué, la revascularisation récente pour ischémie aiguë. La
clinique suffit au diagnostic, la biologie confirme la souffrance musculaire
avec élévation considérable des enzymes musculaires. La mesure de la pression
intramusculaire confirmerait le diagnostic, cet examen ne doit pas retarder
le geste thérapeutique d'aponévrotomie ouverte en urgence, qui, seule,
évite les séquelles irréversibles. Le syndrome des loges après une ischémie
aiguë sensitivo-motrice revascularisée est constant ; dans ce cas, l'aponévrotomie
doit être systématique et préventive plutôt qu’aléatoire ou retardée. La
survenue d'un syndrome des loges peut compromettre le succès d'une revascularisation
et conduire rapidement à l'amputation.
2. Le syndrome chronique
La forme chronique est de diagnostic difficile et souvent retardé. Localisé
principalement niveau des loges de jambe, c'est une algie d'effort qui évoque
une claudication intermittente à pouls conservés, dont elle se distingue par sa
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B16 - CAT devant un syndrome des loges
persistance plus ou moins prolongée après l'arrêt de l'effort. Le terrain est
celui d'un sujet sportif. Le diagnostic différentiel est très large avec la tendinite,
la déchirure musculaire, la périostite, la fracture de fatigue, un piège
poplité ou une myopathie. Le diagnostic nécessite l'aide d'un centre spécialisé.
La réalisation d'un test d'effort standardisé sur tapis roulant vise à évaluer
le degré de gêne fonctionnelle, à localiser le ou les compartiments atteints et,
enfin, à procéder à la mesure de pression intratissulaire. Le diagnostic repose
en pratique sur la mesure de la pression intratissulaire au décours de l'effort,
qui est constamment retrouvée élevée et pathologique. Il existe un retard
important à la normalisation des niveaux de pression, contrairement à un sujet
normal (> à 30 mm Hg pour les loges antérieures et > à 20 mm pour les loges
postérieures avec moniteur de pression miniaturisé).
Le traitement est basé sur l'aponévrotomie sous cutanée : elle est réservée aux
patients très limités dans leurs activités et les résultats sont excellents.
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©Valmi 2003
Alors, arrête la gonflette !
Sinon, fréquent chez le sportif :
http://www.forum-montagne.com/phorum/read....f=17&t=1308&a=1
http://www.courseapied.net/forum/msg/125.htm
Je crois que Anton a été opéré d'un Sd des loges ?