Directwind.com

stephanecopello @ 29/09/2019 - 10h25 a dit:

Quand on entend dire qu'au niveau pollution de l'air tout va bien "les capteurs sont tous négatifs" alors que les gens toussent, ont la gorge qui brûle, des nausées etc. comment faire confiance aux "études" qui vont venir?

Que ce soit sur le plan national ou régional, les autorités compétentes vont faire comme à l'époque de Tchernobyl, ces mêmes autorités compétentes affirmaient très sérieusement que le nuage n'avait pas passé les frontières françaises, qu'il n'y avait donc aucune raison de paniquer...

Le communiqué que j'ai posté juste avant indique les mesures qu'on a pu avoir jusqu'à maintenant ne sont pas représentatives...

Les capteurs en place ne mesurent pas grand chose, et surtout pas les composés un peu inhabituels dû à l'incendie.

En plus, les capteurs du réseau fixe n'étaient pas dans le panache de fumée...

Les résultats des mesures précises, qui sont faites en laboratoire, viendront donc plus tard...

Le discours ne change pas:

d'un côté, sur une radio la ministre qui continue à dire clairement qu'il n'y a pas de risque de pollution puisque les résultats sont négatifs en tous points.

de l'autre, sur une radio concurrente, le représentant de la 5ème circonscription de Seine Maritime, donc Rouen, qui demande qu'on lui explique pourquoi les récoltes sont gelées, pourquoi, par exemple, un éleveur producteur laitier va devoir balancer 2000 litres de lait/semaine, soit une perte financière de 5000€/semaine, alors que les analyses sont soi-disant tout à fait normales. Le principe de précaution va lui coûter cher...

Mais qu'il se rassure, le discours de la ministre était bien à charge contre l'industriel, à qui l'État va bien faire comprendre le principe du pollueur-payeur, normal me direz-vous, il va payer d'autant plus que des manquements aux normes de sécurité ont bien été pointés par la ministre.

Et même si l'État n'applique jamais ce principe losqu'il est lui-même responsabie, ĺà, comme il se désolidarise complètement, il va bien charger l'industriel pour qu'il passe à la caisse.

Niveau communication, on se croirait revenu au temps de l'URSS.

e représentant de la 5ème circonscription de Seine Maritime, donc Rouen, qui demande qu'on lui explique pourquoi les récoltes sont gelées, pourquoi, par exemple, un éleveur producteur laitier va devoir balancer 2000 litres de lait/semaine, soit une perte financière de 5000€/semaine, alors que les analyses sont soi-disant tout à fait normales.

Pourquoi? c'est bien simple, parce qu'un abruti - qui vient justement de mourir - a inventé le principe de précaution.


Heureusement que Cro Magnon n'a pas inventé le principe de précaution: nous serions à l'heure actuelle dans des grottes sans feu, car cette invention aurait été bannie car on peut se brûler avec

fafouffle!!! @ 30/09/2019 - 09h54 a dit:

...un éleveur producteur laitier va devoir balancer 2000 litres de lait/semaine, soit une perte financière de 5000€/semaine, alors que les analyses sont soi-disant tout à fait normales. Le principe de précaution va lui coûter cher...

Désolé de "m'auto-citer"  mais j'avais bien compris que les décisions ne sont dictées que par ce principe à la con.

Je mettais juste le doigt sur l'absurdité du dialogue de sourds qui va perdurer jusqu'à ce que les responsabilités soient imputées en totalité à l'industriel.

Le combat juridique a commencé depuis le we et chacun compte ses billes, le reste, ils (État et industriel) s'en foutent en fait....

Viking @ 30/09/2019 - 10h21 a dit:

Pourquoi? c'est bien simple, parce qu'un abruti - qui vient justement de mourir - a inventé le principe de précaution.

C'est un bel hommage rendu !

Sinon, sur le plan professionnel, je suis en plein dans ce non-sens en rapport avec ce principe de précaution, et ce vis-à-vis de l'amiante.

Je travaille aux services techniques dans un CHR. Depuis 2 ans, toute intervention nécessitant un  perçage (sol et/ou plafond et/ou mur) fait l'objet au préalable d'un prélèvement pour recherche d'amiante. Ce prélèvement est effectué par une société extérieure qui intervient à notre demande dés qu'une intervention comprend un perçage.

Donc, déjà,  j'attends une semaine pour que la société intervienne, ensuite je dois rappeler la personne de l'hôpital qui collecte les résultats et enfin, 9,9 fois sur 10, je peux travailler car résultat négatif.

Je dois faire ces demandes pour chaque intervention, même si les gars de l'entreprise qui prélèvent m'ont dit qu'il n'y a que 2 endroits dans tout le bâtiment (dont je m'occupe) où ils ont relevé des traces dans la colle sous des dalles PVC. Le reste des bâtiments du CHR comporte quelques endroits amiantés.

C'est pour cela que le CHR nous a fait suivre une formation amiante de deux jours avec mis en place des protocoles amiante, mais, malgré cela, les services Tech n'interviennent pas en cas de présence d'amiante, c'est une entreprise spécialisée qui intervient lorsque les protocoles amiante doivent être mis en place.

D'ailleurs, je dois renouveler mon habilitation début octobre, c'est prévu....pour rien.

Moi qui suis sur Rouen, je pense qu’il faut aussi prendre en compte la chronologie de l’événement et les communications qui ont été faites.

Forcément jeudi pendant toute la matinée, il y avait l’incendie en cours. Avec les conditions météo, le nuage de fumée resté très bas et traverse la moitié de la ville. Pour avoir été dans cette zone là à ce moment, effectivement cela sentait fort l’hydrocarbure mais je ne peux pas dire que c’était irritant ou que j’ai eu des nausées comme je l’entends à la radio tous les jours. Par contre à ce moment là, sur place, il était nécessaire de communiqué la dangerosité des fumées. Et le discours était clair: pas de pollution aiguë mais rester chez vous au maximum comme pour un pic de pollution, éviter d’être dans les zones de fumés, les sociétés ont renvoyé les employé chez eux, les activités sportives interdit...

Ensuite, une fois l’incendie terminé, il faut voir les conséquences de la pluie de suies. Et là encore, ça a bien communiqué sur l’interdiction de consommer ce qui pousse dans la région. Et que les analyses sont en cours pour connaître exactement la pollution.

C’est pour ça qu’il y a deux sujets qui se contredise: la qualité de l’air était une mesure d’urgence de la sécurité pendant l’incendie. Avec la brise normande, la pollution est vite parti se diluer au loin. Et maintenant, il y a plus de temps pour constater les pollutions des sols dans les semaines qui viennent. Alors maintenant, quand on dit qu’il y avait pas de problèmes de qualité de l’air : c’est sûrement vrai depuis la fin de l’incendie et pendant l’incendie édité il parlait bien de risque aiguë. À Rouen, tout le monde a bien compris la différence.


Ce qui m’amuse beaucoup avec les interviews, c’est la façon qu’on les gens de parle de ma situations. A chaque fois, elle explique que ça sent mauvais, que c’est désagréable mais c’est toujours une connaissance anonyme qui a eu les vertiges, vomissement et tire gênes... Sont vraiemznt incompétent ces journalistes...

C'est toujours un plaisir de relire Shaff!!

Viking @ 30/09/2019 - 13h00 a dit:

C'est toujours un plaisir de relire Shaff!!

Heu..?! Mais.. ?! Qui êtes vous ?

Shaff!!! @ 30/09/2019 - 13h06 a dit:

Viking @ 30/09/2019 - 13h00 a dit:

C'est toujours un plaisir de relire Shaff!!

Heu..?! Mais.. ?! Qui êtes vous ?

Un admirateur


Admirateur de Sa Majesté également

J'ai connu une époque durant laquelle Shaff était moins dérangé par les fumées.

La hyène @ 05/10/2019 - 15h48 a dit:

J'ai connu une époque durant laquelle Shaff était moins dérangé par les fumées.