Bienvenue sur le forum le plus FUN du windsurf !

Sur Directwind, site libre et totalement indépendant, vous pouvez échanger et partager votre passion pour le windsurf, librement et sans prise de tête...

La pédagogie noire

Pour les discussions d'ordre général sans rapport direct avec le windsurf. Respect, humour et courtoisie restant bien entendu OBLIGATOIRES.
Viking
Accro
Accro
Messages : 12337
Enregistré le : 23 juin 2003, 13:07
Contact :

Re :La pédagogie noire

Message par Viking »

Et bien, je penses que tu es aux premières loges pour répondre à ta question et nous éclairer  :)
Avatar du membre
CHRISTOPHE ROUSSE
Accro
Accro
Messages : 13036
Enregistré le : 01 oct. 2003, 21:50
Contact :

Re :La pédagogie noire

Message par CHRISTOPHE ROUSSE »

J'essaye aussi de trouver des réponses et une des pistes que j'ai trouvé est la théorie de la pédagogie noire .

En dehors de patologie psychiatrique , c'est une des plus probable , comment veut tu qu'un enfant se construise une identité positif quand il est humilié , battu par des parents qui ne s'aiment pas ( 99 % des mariages dans la tradition musulmane sont des mariages arangé ) et qui le déteste ?

Tu rajoutes la réligion , du chomage de masse , une ghéttoisation , un racisme latent et tu as le cootail explosif que l'on est en train de vivre .


Juste un passage d'un témoignagne du vécu quotidien extrait du site d'alicemiller.com pour vous donner une idée :



"De mon enfance je n’ai gardé que l’horreur, la peur et la solitude.

J’ai grandi dans un environnement familial hostile, violent, austère, aride, avec une mère omniprésente et qui continue toujours à m’asphyxier.

Mes parents étaient des immigrés et nous avons vécu dans une grande pauvreté. Isolés du reste de la famille paternelle et maternelle qui vivait dans leur pays d’origine. La survie était assurée par une gestion austère et millimétrée des ressources du foyer. Mon père ne travaillait pas, l’argent venait principalement de l’aide sociale et des travaux ménagers que ma mère effectuait « au noir ». Pourtant ils ont eu 5 enfants. Malgré la promiscuité, malgré le manque de perspectives, malgré le manque de ressources et malgré le cruel manque d’amour. D’abord entre mes parents (union d’un mariage « arrangé » grand mère maternelle qui a « donné » sa fille) et ensuite entre chacun des membres de la famille car personne ne nous a appris à nous aimer. Les fêtes familiales consistaient en de sinistres simulacres de cohésion et d’unité. Je n’ai jamais su trouver ma place dans cette famille et très tôt vers 5 ans j’ai compris que mes parents allaient me brimer pour le reste de ma vie. J’ai compris que tout ce qu »ils voulaient c’était me casser, me plier de la même manière que la vie, la tradition et culture dont ils étaient issus les avait écrasés et transformés en machines à violence. Alors il y avait les coups, les humiliations, les menaces, les coups du grand frère, les astreintes ménagères, les cris, le bruit, la promiscuité, l’incertitude de l’avenir et cette mère toujours envahissante.

Les sorties à l’extérieur étaient rigoureusement soumises à l’approbation de ma mère. Tout passait sous son contrôle. Le jour de la douche (une seule fois par semaine, le nombre de serviettes de la semaine, les vêtements « autorisés », les visites chez le médecin, etc.) Mon père lui ne faisait rien sauf nous battre, nous insulter, nous humilier, décider des programmes de la télé (les siens: foot, politique et documentaires de guerre, il adorait hitler…) Très tôt j’ai dû m’occuper des derniers, « écouter » les plaintes quotidiennes de ma mère, ses malheurs, ses frustrations, ses angoisses, rédiger les courriers, effectuer les démarches administratives (mes parents ne maîtrisaient que peu la langue) et en plus je devais suivre l’école qui heureusement était le seul endroit où je pouvais exister et oublier ma misère affective. Je n’avais aucun droit. Seulement des obligations. Le pire c’est qu’ aujourd’hui encore j’ai l’impression que ça ne s’est jamais arrêter. Malgré toute la haine que j’ai pour eux je ne peux que m’en vouloir. Ma colère est toujours vécue sur le mode de la culpabilité. Je leur en veux mais je sais qu’ils ont été malheureux eux mêmes (ma mère particulièrement) et ils me font presque plus de peine que ne je peux en avoir pour moi même.

J’ai été violée par mon père. Ma mère le faisait dormir dans la même chambre que moi avec un frère ou une sœur, attitude inconsciente de sa part? repoussant ainsi sur mon corps le champ d’un désir qu’elle se refusait de satisfaire? Je n’en garde aucun souvenir sonore ou clair pourtant, malgré le fait que le viol a été quasi quotidien. J’ai beaucoup de « flashs », seulement des impressions, des sentiments. Je me souviens du sang, de l’engourdissement du corps, de la douleur, d’un goût métallique dans la gorge, de l’attente de la fin et de l’envie de vomir qui me prenait à son odeur. Je me demande comment je fais pour tenir debout encore aujourd’hui. J’ai le sentiment d’être une épave, un cimetière, un vide ordures. Depuis toutes ces années je n’ai connu aucune trêve, jamais je ne me suis laissée aller, vivre, je ne suis que cette somme de souvenirs d’horreurs qui me hantent au quotidien, qui m’empêchent de vivre et qui continuent toujours à me soumettre à la tyrannie de ma mère."



Pour éviter toute confusion , il y a d'autres témoignages de témoin de famille non immigré .
Répondre