FiFi @ 29/12/2016 - 09h44 a dit:
Tu peux me la faire pour la poésie scientifique ?
C'est pour amuser des collègues 
www.rfi.fr/emission/20130723-1-quel-rapport-entre-science-poesieil existent des tonnes d'entrées sur ce lien entre science et poésie..
tes collègues vont rire quand ils vont te voir découvrir cette part fondatrice de l'Humanité..
"Le poète astrophysicien se pose cette question : la grande galaxie en spirale étiquetée NGC 224 – titre de son recueil – est à deux millions d’années-lumière de la nôtre : « C’est beaucoup ou ce n’est pas beaucoup ? » Cette distance est-elle plus grande ou plus petite que celle séparant « les volumes de pensée » singuliers des voyageurs du métro ? Il faut s’inspirer de l’observation des planètes pour approcher les deux vertiges d’infini qui nous englobent, intérieur et extérieur. Dans les deux cas, dit-il, « je ne comprends pas où nous sommes ». Dans les deux cas, « on se sent parfois comme un chien. On comprend et on ne peut pas répondre. »
Mais quel rapport entre l’instable vie humaine et la mécanique réputée inaltérable des astres ? Peut-être celui-ci : la logique du ciel est appréhendée comme une cause, comme un principe, de même que celle de l’homme, qui, lui aussi, se voit comme une cause, glosant sur son libre arbitre. Erreur. Ce raisonnement : « En ce moment même, comme à tous les autres, partout dans l’univers, des mécanismes sont à l’oeuvre avec une logique qu’entraperçoit à peine toute notre science rassemblée. Il n’y a que des conséquences. »"
http://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/culture/larouche-poesie-mathematique-physique.html"New York, 1978.
Le progrès qualitatif sur le point de se produire dans notre vision de la physique, pourra être désigné de manière adéquate comme la science platonicienne de la poésie dans ce qu’on appelle les sciences physiques. Nous allons pouvoir accomplir ce qui constitue le cauchemar platonicien des adeptes du culte d’Apollon et de Francis Bacon : la poésie va gouverner la science.
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Je me propose maintenant de mettre en évidence le lien direct qui existe entre la poésie platonicienne (de Dante et Pétrarque, par exemple), la méthode doublement fuguée de développement contrapuntique de Beethoven, et l’application appropriée de la poésie aux sciences physiques. J’établirai ce lien en me concentrant sur les aspects pertinents des processus préconscients de l’esprit
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La métaphore est la pratique prédominante par laquelle nous choisissons des noms appropriés pour désigner des notions préconscientes introduites dans le domaine de la conscience abstraite. L’utilisation des notions d’espace de phase par Bardwell dans ses travaux sur le problème à N corps est une forme d’emploi de ce genre de métaphore, de même que l’utilisation de la notion d’espace de phase est un moyen d’aborder les nombres « imaginaires » et complexes
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Comme je l’ai indiqué ci-dessus (et par ailleurs), la fonction propre à la poésie et à la poésie musicale bien comprises, est de permettre aux processus préconscients d’un esprit, de communiquer avec les processus préconscients d’un autre par la médiation d’ensembles ambigus de prédicats et d’idées préconscientes. La fonction générale de la poésie et de la composition musicale comme celle de Beethoven, est de permettre à une société donnée d’aider ses membres en développement à devenir conscients de leurs processus préconscients. Pas simplement à rendre l’individu conscient de leur existence, mais à permettre aux personnes d’amener leurs pensées préconscientes dans la conscience sous forme d’abstractions, par une méthode rigoureuse permettant de nommer ces pensées. Ainsi, en amenant des notions préconscientes dans la conscience sous forme d’abstractions nommées, la préconscience devient conscience (déterminée) et les processus préconscients deviennent les objets de la conscience volontaire."