Pationnant.
Un truc est sûr la concurrence va être de plus en plus rude si il n'y a pas de garde-fous.
Pour protéger son chiffre d'affaire et surtout sa marge, une entreprise va se "diversifier" en allant empiéter sur les plates-bandes des sociétés ayant des activités similaires. Je pense en l'occurence aux banques et assurances qui se font une guerre car disposant de gros capitaux à placer, doivent en justifier la rentabilité auprès de leurs investisseurs sans aller trop sur les marchés.
Cela existe depuis longtemps entre les commerces de proximité qui s'entretuent avec les minimarket.
Mais cela devient le cas dans d'autres secteurs d'activité comme l'informatique. J'ai du filer mon job il y a quelques années à un Roumain car il était payé 700€ par mois pour une qualité de travail équivalente.
Cela se généralise dangereusement car on voit de plus en plus d'ingénieurs chomeurs avant d'avoir commencer à travailler.
Le principe du Capitalisme poussant vers l'excellence est en soit un bon principe.
Mais il doit être maitrisé. Ce n'est pas le cas aujourd'hui dans aucun pays.
L'humain n'est devenu qu'un paramètre parmis d'autres d'une longue équation permettant de calculer une marge opérationnelle ou un EBIDA lors d'une session d'entreprise.
Idéalement, il faudrait concevoir un modèle qui astreint l'humain à plus de performances tout en sachant qu'il est incapable de dépasser une limite variable suivant chacun.
L'Armée de l'air utilise une batterie de tests (suedois) qui donnent des résultats fiables à + de 99% pour choisir la catégorie des pilotes: basier, transport, chasse. Ce modèle fonctionne depuis les années 70...
J'imagine qu'il serait possible de mettre en place ce type de classification puis essayer de faire progresser les individus à leur rythme.
Par exemple, un plombier débutant à 20 ans serait soit plombier confirmé à 60 ou technicien supérieur ou pourquoi pas chercheur en structure des matériaux des conduites d'eau sur les centrales nucléaires en suivant des formations de base devant être complétées par un travail personnel important.
Les glandeurs seraient payés jusqu'à la fin de leur vie avec un salaire de débutant, les autres progresseraient suivant leur rythme, tenacité etc etc.
Aujourd'hui, que l'on soit bon ou pas, le facteur humain n'a , à mon sens, pas le coéficient suffisant dans l'équation permettant d'avoir une société en voie d'équilibre. Au contraitre, "on" cherche à l'annihiler.
A+
P.S.: serait il possible d'activer le correcteur orthographique. Même si je m'efforce de faire attention, je retrouve des coquilles dans mes propres mails
