Viking @ 15/09/2012 - 15h16 a dit:
thejoker @ 15/09/2012 - 11h11 a dit:
l'oligarchie financiere britanique ya deja 20 ans... et ses instruments de mise en tutelle des nations via la dette
Sans vouloir te blesser mon Joke, Marx l'a fait 150 ans avant S&P 
nan marx n'a pas compris que le bénéfice ne doit pas être redistribué aux salariés mais servir à améliorer l'outil de production et augmenter la qualification pour augmenter les salaires...
http://www.solidariteetprogres.org/La-faille-du-marxisme-composition-technologique-du-capital-contre_05748"Car c’est l’idée que Marx se fait du progrès, le fondement même de son anti-malthusianisme, qui pose problème. Pour lui, le passé, le présent et le futur des civilisations passe par quatre types fondamentaux de sociétés, chacun étant non seulement nécessaire mais inévitable. Pour arriver à l’un de ces types, il est impératif de passer par le type précédent, linéairement : esclavage, féodalisme, capitalisme et communisme. Chacun est nécessairement contrôlé par une classe dominante, qui exploite les dominés, tout en créant les conditions pour une amélioration de la vie humaine, pour aussi longtemps que la classe dominante investisse de manière productive la plus-value extorquée aux dominés.
Ces formes d’accumulation sociale s’emboîtent successivement dans le temps, comme autant de poupées russes, et le passage de l’une à l’autre s’accomplit par des actions révolutionnaires organisées."
"Il menace même, parfois, de se transformer en quelque chose de supérieur à un bon analyste financier, en un partisan de l’économie physique. Cependant, et c’est là le point essentiel, il est à chaque fois tiré vers le bas par l’idéologie à laquelle il s’est rallié. Son intégration au sein des préjugés de l’école économique britannique, notamment à travers l’influence de David Urquhart et de son ami, protecteur et mentor, Friedrich Engels, l’empêche de développer ses intuitions. Il voit le processus d’émission monétaire, de crédit, de rente, de mœurs bancaires et usurières propres au système britannique comme s’il était consubstantiel à l’économie physique, au lieu de reconnaître qu’il n’en est que le parasite. "
"Marx est donc un bon analyste financier et un homme qui a voulu donner à l’économie politique un contenu social, mais qui n’est jamais parvenu à adhérer à l’école de l’économie physique, au sens où William Gottfried Leibniz définit la science économique comme la reine parmi les sciences physiques."
"Le problème n’est pas la croissance de C, comme le croyait Marx, mais au contraire son déclin physique sous l’effet de son pillage par le secteur financier, la « bulle spéculative ». Il s’agit d’une mutation dans la composition organique du capital, mais pas de la manière dont Marx l’analyse : l’on assiste à une décroissance relative de C et de V, de la mécanisation et de la qualification du travail réel, et à une explosion à la hausse d’une catégorie que Marx n’avait pratiquement pas prise en compte, « d », les charges ou frais généraux du système. Ce d, tel que LaRouche l’a analysé, représente essentiellement les services qui ne sont pas associés à la production ou à l’équipement, mais aux rentes du sol, financière et marchande, sous la forme d’une prolifération d’émissions de titres ou de papier financier et monétaire sans base physique, des titres parasites existant dans le seul intérêt de leurs possesseurs et à l’encontre de la composition technique du capital, c’est-à-dire les machines, les équipements de l’homme et de la nature et les pouvoirs productifs du travail associés aux accroissements de C. La contradiction n’est pas entre C et V, mais entre d’une part les pilleurs, les parasites, les détenteurs des rentes oligarchiques basés sur les bulles financière et foncière, et d’autre part les forces productives physiques et celles du travail associées aux technologies de ces forces productives ; entre l’économie réelle, qui produit, et l’économie virtuelle, devenue de plus en plus prédatrice.

C’est cette contradiction fondamentale que Marx, avec sa perspective mentale de départ, n’a pu concevoir, malgré l’intuition qu’il a pu en avoir, comme nous allons le voir. Tous ceux qui suivront ses écrits à la lettre sont condamnés à pouvoir encore moins comprendre l’enjeu, leur érudition étant sans doute bien inférieure à la sienne."