Directwind.com

Bj,<br /><br />
En lisant certain post, j'ai cru comprendre que certain d'entre vous connaissent bien la mécanique (physique+math).<br />
Afin de mieux comprendre comment fonctionne l'ensemble planche-aileron/grement/planchiste, les érudits pourraient-ils me donner un lien ou réaliser un petit cours sur la question ( cela vous évitera de vous ennuyer  <img src="smileys/biggrin.gif" alt=":D" class="smiley" />  ).<br />
Loin de moi l'idée d'un calcul d'intégrale (sauf si cela vous dit) pour l'explication mais je désire autre chose que le : " alors t'as le vent qui pousse le grément et....."<br /><br />
Merci aux courageux

lionel64 @ 03/01/2009 - 16h24 a dit:

Loin de moi l'idée d'un calcul d'intégrale (sauf si cela vous dit) pour l'explication mais je désire autre chose que le : " alors t'as le vent qui pousse le grément et....."

... Et tu n'as pas non plus de vin sans écraser les raisins...



Si tu veux comprendre, faut mettre les mains dans le cambouis  

On ne se fait pas plaisir à tafer des math, loin de là.


Mais heureusement que Dieu à inventé la bière et les images...


Sa, c'est la cavitation...


"la cavitation empêche aussi des profils hydrodynamiques comme des foils de fonctionner correctement aux alentours de 50 noeuds et au delà."





Explication ici


Et définition de la cavitation là



Faut bien commencer...

Désolé j'avais choisi elec et pas méca à l'époque  

depression

laminaire

vent reel vent apparent

quelques pistes

la planche sa fait des bras et des épaules à la alain bernard c'est tout ce que je sais, niveau p^hysique!


si tu en fait tous les jours...

lionel64 @ 03/01/2009 - 17h16 a dit:

Désolé j'avais choisi elec et pas méca à l'époque  

j'ai fait STI électrotechnique...


Et là, je suis en physique méca...

sur la cavitation et les ailerons y'a un article dans PlancheMag plutot bien fait


et comme le dit lionel, quel est la suite de: " le vent pousse le gréement ..."


et aussi pourquoi on arrive a faire du travers ? pas du tout dans le sens du vent

pour la voile :

http://membres.lycos.fr/canaud/char2.html

pour ce qui se passe sous l'eau :

http://www.mecaflux.com/derive.htm

les deux :

http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&ct=res&cd=1&url=http%3A%2F%2Fwww.univ-nantes.fr%2Fservlet%2Fcom.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw%3FCODE_FICHIER%3D1189696449270%26ID_FICHE%3D238251&ei=O5ZfSYaqNobS0gWA86yDBA&usg=AFQjCNFYW6DY8dsw5REwonanLvmB07UTgQ&sig2=Zy3Kk6eGEzqm3hci8juxAw


En gros le vent pousse le gréément, ce qu'on appelle la poussé vélique et qui est crée pour 2/3 par la dépression sur l'extrados de la voile tandisque la poussée dans l'intrados ne représente que 1/3 de la poussé vélique.

Cette force comporte une composante normale à la direction du navire : c'est la dérive. Pour éviter d'avancer en crabe, on dispose donc une dérive, un aileron, un bouchain ou tout autre appendice ou forme de carène susceptible de contrer cette force de dérive. C'est l'élément que l'on appelle paradoxalement dérive sur le bateau qui joue le rôle de plan anti-dérive. Comme pour les forces aérodynamique, cette force est principalement due à l'effet de dépression qui se crée sur l'extrados de l'aileron, car il y a toujours un léger angle qui subsiste entre l'axe de l'aileron et la trajectoire de l'engin (quelques degrés).

C'est vachement intéressant! Meme si je comprends pas tout ce qui est dit puisque bon moi aussi je m'oriente plus vers l'electronique ou la mécatro, mais ramené à la planche c'est vachement plus sympa qu'un cours théorique sur l'écoulement des fluides...

pour ceux qui comprennent pas

refaites les schemas!


(pour vous rassurer meme les filles litteraires et non voileuses comprennent...)

Il reste encore a expliquer le planing. Transition d'un régime archimédien à un régime hydrodynamique. Facile à comprendre il suffit de passer sa main par la fenêtre en voiture...

Mais si quelqu'un est capable de trouver les lois physiques exactes mises en causes....  

Pas facile d'établir un modèle physique à ce phénomène à mon avis.

butcher @ 03/01/2009 - 19h03 a dit:

la poussé vélique.

Cette force comporte une composante tangantielle à la direction du navire : c'est la dérive

Tiens, j'aurais dis normale.

cougar @ 10/01/2009 - 20h01 a dit:

Il reste encore a expliquer le planing. Transition d'un régime archimédien à un régime hydrodynamique. Facile à comprendre il suffit de passer sa main par la fenêtre en voiture...

Mais si quelqu'un est capable de trouver les lois physiques exactes mises en causes....  

Pas facile d'établir un modèle physique à ce phénomène à mon avis.

je sais que les modeles existent et que le planing se produit lorsque tu vas suffisament vite pour rattraper ta vague d'étrave, mais aprés je saurai pas dire pourquoi...

La vitesse limite : pour une forme de carène donnée, chaque navire a une vitesse limite qui ne peut être dépassée sans une dépense d'énergie considérable. En effet, quand la vitesse augmente, les vagues augmentent en hauteur et en longueur et à une certaine vitesse, une seule lame transversale subsiste : le navire a tendance à déjauger pour la dépasser. Le déjaugeage commence à V > 1,25racine_carrée(L)


et est effectif pour V = 1,4racine_carrée(L)

Extrait d'un cours de manoeuvre (école de la marine marchande du havre).

Je me souviens plus très bien mais le prof nous parlait du navire le plus puissant jamais construit : un vieux turbinard de 280000cv, on va dire 250m de long et il devait faire un peu plus de 40nds. Le calcul donne V = 43nds !


Je me souviens plus trop des chiffres mais en gros le navire avait une puissance phénoménale et il lui manquait 3 ou 4 nds pour déjauger!! Bref en gros pour les navires à déplacement c'est la vitesse limite. Bon voilà ya rien de très scientifique mais j'ai que ça sur le planning

martolod @ 10/01/2009 - 21h36 a dit:

La vitesse limite : pour une forme de carène donnée, chaque navire a une vitesse limite qui ne peut être dépassée sans une dépense d'énergie considérable. En effet, quand la vitesse augmente, les vagues augmentent en hauteur et en longueur et à une certaine vitesse, une seule lame transversale subsiste : le navire a tendance à déjauger pour la dépasser. Le déjaugeage commence à V > 1,25racine_carrée(L)


et est effectif pour V = 1,4racine_carrée(L)

Extrait d'un cours de manoeuvre (école de la marine marchande du havre).

Je me souviens plus très bien mais le prof nous parlait du navire le plus puissant jamais construit : un vieux turbinard de 280000cv, on va dire 250m de long et il devait faire un peu plus de 40nds. Le calcul donne V = 43nds !


Je me souviens plus trop des chiffres mais en gros le navire avait une puissance phénoménale et il lui manquait 3 ou 4 nds pour déjauger!! Bref en gros pour les navires à déplacement c'est la vitesse limite. Bon voilà ya rien de très scientifique mais j'ai que ça sur le planning

Ouaou! C'est pas super clair, ni scientifique! mais c'est déjà ça!

Cette formule n'est pas homogène! J'imagine que beaucoup de paramètres sont cachées dans le coefficient 1,4.

Coefficient qui ne doit être valable que dans un cas très précis!


Il me semble qu'une telle relation devrait inclure la longueur et la largeur du bateau, la masse du bateau, son volume, et un coefficient spécifique à la forme de la carène....