C'est pas l'année qui va te faire être dégoutté des grosses toiles.
Par exemple, je préfère 100 fois la Pryde V8 2006 à la North Natural de 2013.
Le plus important, c'est de bien cibler ce que l'on veut faire : ne pas prendre une slalom a 4 cambers si on a pas le niveau de la régler et de l'exploiter. (C'est pas ton cas, donc bon point).
Ensuite il ne faut surtout pas négliger tout ce qu'il y a autour de la voile : le mat, le wish, même la rallonge.
Aujourd'hui j'ai gréé une voile dans mon club de voile... Rallonge pourrie, avec de toutes toutes petites poulies complètement rouillés et bouffées par le sel ; rien de d'étarquer j'en avais déjà marre.
J'ai que des mats C100... D'un coup je passe sur du C55... L'impression de porter un ane mort et bien sur de n'avoir aucune réactivité. Puis le wish, même pas monobloc (alors que j'ai un carbone), donc chewing-gum dans les mains.
Et bien sur dernier point, prendre le temps de la régler.
Les grosses toiles sont bien plus sensibles que les voiles de vague. Même si c'est des freeride. C'est juste amplifié en allant sur du matos plus pointu.
De ma (très ?) petite expérience des grosses toiles, il faut quasiment toujours bien faire ouvrir en haut, et jouer sur l'écoute pour gérer la puissance. Une chute tendu, comme on pourrais avoir sur des voiles de vague ou de freestyle moderne ne marche pas.
Un bon réglage peut rattraper sans soucis un mat moins "carboné" ou un wish plus rigide.
L'idéal étant bien sur d'avoir les deux

Mais sache qu'il vaut mieux une bonne voile de 200x avec un mat qui suit, et un bon wish, que le 2014, avec un mat et un wish pourri car plus de sous pour acheter un truc correct.
Ca me fait toujours marrer mes mecs qui tournent en pryde 2015, mais avec un dyna 75%...