"Depuis qu’elle a joint l’OMC, l’Ukraine importe déjà presque 60 % des produits vendus chez elle, rapporte Vitrenko. Alors que 60 % de ses exportations vers la Russie et la CEI sont des produits finis, seul 18 % de ses exportations vers l’UE le sont, le reste étant des matières premières. Elle a prévenu que les coûts qui découleront des efforts pour se conformer aux 20 000 normes européennes imposées dans le cadre de l’accord en négociation, estimés à 160 milliards d’euros, auraient constitué un choc terrible pour l’économie ukrainienne, contribuant à des fermetures massives d’usines et provocant la famine."
"Il a ajouté qu’il était étrange d’entendre dire par les partisans de l’association avec l’Europe que l’Ukraine se trouvait face à « un choix de civilisation » en se tournant vers l’UE, car ce choix a déjà été fait lorsque le pays s’est converti au christianisme il y a 1000 ans. La question n’est donc pas, pour Glazyev, de savoir si l’Ukraine doit se tourner vers une Europe catholique ou rester ancrée à l’Orthodoxie, mais plutôt si elle souhaite adopter les valeurs « post-chrétiennes » caractérisant aujourd’hui l’Europe. Se joindre à l’Europe, c’est renoncer au christianisme, a-t-il déclaré.
A la lumière des politiques d’austérité et de paupérisation brutales imposées en toute connaissance de cause par la Troïka sur la Grèce, Chypre, le Portugal et les autres, il y a effectivement lieu de se demander ce qu’elles ont à voir avec les valeurs de charité et de compassion chrétiennes."
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