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photo PWA<br>
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<br>Sur le site, on trouve une autre info assez intéressante: notre A2 national est en tête des gains sur le circuit pro pour 2004. Ceux-ci se montent à près de 36 000$; un petit pécule qui ne prend en compte que les gains sur le circuit PWA et qui est loin d'être mirobolant si on le compare à ceux des surfers du tour Pro WCT.
<br>Pour l'anecdote, le Français Eric Rébière, 46ième de ce championnat a ainsi empoché pratiquement le double des gains d'Antoine: 64 000$... on est loin de la période faste du windsurf!
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<br>Le top 6 des gains:
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<br>1st - Antoine Albeau $35, 891
<br>2nd Ricardo Campello $33,945
<br>3rd Keali Seadi $30,220
<br>4th Kevin Pritchard $20,917
<br>5th Robby Swift $20,355
<br>6th Cheo Diaz $19,579
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<br>Autre interview, en Français cette fois dans le Quotidien "Les Nouvelles Calédoniennes" de Nouméa, où Antoine se trouve actuellement à l'occasion de la Neil Pryde One Hour Classic:
<br><span style='color:red'>Le meilleur funboarder français, Antoine Albeau, a presque tout gagné sur le circuit mondial. Mais il courait, depuis trois ans, après le titre de Formula. Il l’a enfin décroché en 2004 à Hyères et rêve maintenant de titres en Super X et vitesse. L’insatiable « Tonio » effectue un nouveau séjour à Nouméa. Confidences.
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<br>Les Nouvelles Calédoniennes : Vous avez réalisé votre rêve en remportant le titre mondial de Formula ?
<br>Antoine Albeau : « C’est vrai que c’était un peu le titre suprême pour moi et lorsque je l’ai eu, je n’ai pas réalisé tout de suite. Cela faisait trois ans que je le loupais de peu en terminant toujours deuxième à quelques points. D’ailleurs, l’an dernier, le titre s’est joué sur le fil car j’ai mal débuté la première épreuve en terminant quatrième aux Canaries. »
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<br>LNC : Ce n’est pas si mal...
<br>A.A. : « Ce n’est pas une mauvaise place mais lorsque l’on vise le titre, on veut tout gagner. D’autant que les conditions de navigation étaient idéales pour moi. Du vent et une mer bien formée. Mais mes adversaires étaient bien présents. Et pour être franc, après cette épreuve, je n’y croyais plus trop. »
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<br>LNC : Vous vous êtes bien rattrapé ensuite...
<br>A.A. : « La deuxième épreuve en Allemagne s’est bien passée. J’ai ensuite remporté les deux dernières en Hongrie et en France mais j’étais ex-æquo avec l’Australien Steeve Allen contre qui je me suis vraiment battu. Ma chance a été de m’imposer à Hyères grâce au public qui m’a vraiment soutenu. J’ai eu le stress et de grossses sensations. »
<br>LNC : Pourquoi la Formula vous tient tant à cœur ?
<br>A.A. : « Parce que c’est de la compétition pure. Un peu comme un Grand Prix en multicoques. La Formula attire près de deux cents compétiteurs sur le circuit mondial. C’est la Formule 1 de la planche à voile. Et on y fait sans cesse de la recherche dans de nouveaux matériaux. »
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<br>LNC : Justement, vous testez toujours le matériel pour vos sponsors ?
<br>A.A. : « Oui car j’ai un accord avec eux et si on veut être au top, il faut sans cesse tester son matériel, le régler, l’adapter à son gabarit pour être le plus performant possible. Moi, je suis dans les plus lourds avec 95 kg pour 1,85 m (rires). J’essaye les planches pour AHD, les voiles Neil Pride, les ailerons, les mâts etc... Tout est en carbone et la recherche ne s’arrête jamais. »
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<br>LNC : Le funboard devient plus confidentiel alors que le kitesurf est en plein essor. Qu’en pensez-vous ?
<br>A.A. : « Non, il ne faut pas dire ça, même si le kite a peut-être pris quelques windsurfers. La discipline reste toujours très prisée. Elle va même être relancée de plus belle avec le retour de la vitesse (ndlr : 500 m départ lancé), sur le circuit mondial. Les jeunes sont très demandeurs. Je travaille d’ailleurs à ce sujet avec Bjorn Dunkerbeck, le multiple champion du monde, pour monter une base de vitesse près de Marseille. »
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<br>LNC : Vous vous êtes déjà essayé au kitesurf ?
<br>A.A. : « J’en fais pas mal avec mon père qui a arrêté le windsurf. Il était à la recherche de nouvelles sensations. J’aime bien pour m’amuser, ça change mais je préfère tout de même une bonne session de vagues en wind sur le reef, ici à Nouméa (rires). Mais, je ne ferai jamais de compétition, je resterai professionnel de windsurf. »
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<br>LNC : Quels sont vos objectifs pour la saison 2005 ?
<br>A.A. : « Je veux défendre mon titre de Formula, un titre chèrement acquis. Je vise aussi un titre mondial en Super X où j’ai terminé deuxième l’an dernier. C’est une nouvelle discipline qui mélange le freestyle et le slalom. Je souhaite, enfin, remporter un titre mondial en vitesse car j’ai vraiment le gabarit pour. Ma saison débute en mars et elle va être bien remplie.... »
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<br>LNC : Quel regard portez-vous sur l’évolution des Calédoniens sur le circuit mondial ?
<br>A.A. : « Colin Sifferlen est dans les meilleurs mondiaux en freestyle. Il m’a impressionné car il est fort techniquement. Cela étant, il doit acquérir plus de confiance. Pour sa part, Sarah Hebert a bien marché mais elle manque de maturité. Elle se bat contre des adversaires très fortes mentalement. »
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<br>LNC : Le mental est pour beaucoup dans la réussite...
<br>A.A. : « Tout à fait car on peut-être au top et paniquer sur des épreuves importantes. Il faut toujours se dire que les autres ne sont pas meilleurs et que l’on peut les battre. C’est ainsi que j’ai progressé sur le circuit mondial. Il faut toujours impressionner. »
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<br>LNC : Pensez-vous déjà à votre reconversion ?
<br>A.A. : « Pas pour le moment car je suis en pleine maturité. Je me fais toujours plaisir et l’expérience me permet de me maintenir dans les meilleurs mondiaux. Je suis toujours très motivé et physiquement je me sens très bien. »
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<br>LNC : Mais, la jeunesse pousse derrière....
<br>A.A. : « C’est vrai, surtout en freestyle. Les jeunes ont une agilité incroyable. Ils apprennent très vite. Mais, en finale, c’est l’expérience qui prime et permet de gagner. J’ai donc encore quelques belles années devant moi. »
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<br>Interview : Viviane Béhar-Baudrier
<br>Les Nouvelles Calédoniennes</span>
