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J'aime bien !<br /><br />
<!--quote--><blockquote class="citation"><p>Avec 23 titres de champion du monde, Antoine Albeau (43 ans) est une légende du windsurf. Lui qui est une des têtes d’affiche de l’Indoor de France ce vendredi et samedi à l’Arena de Paris-Bercy s’est confié à travers 10 thèmes relatifs à son immense carrière, loin d’être finie.<br />
Antoine Albeau. - Crédit : ©<br />
Antoine Albeau.<br />
ILE DE RE<br />
«Je suis né à La Rochelle mais j’ai quasiment toujours vécu à l’Île de Ré. C’est ma maison, c’est là d’où je viens. Ce sont mes racines. J’y vis toujours, j’ai mon école de voile qui est là. Mon père l’a ouvert dans les années 70 et elle existe toujours, elle marche super bien. On a énormément de jeunes qui viennent pratiquer la planche, mais aussi l’Optimist et le catamaran. On a toute sorte d’activités. Je ne me vois pas vivre ailleurs, c’est mon cocon.»<br />
T1000<br />
«C’est un de mes surnoms, et j’en ai beaucoup. Mais il est un peu passé maintenant, car les gens qui m’appelaient comme ça ne sont plus dans le milieu du windsurf. C’était lors de mes débuts en Coupe du monde. Il y avait deux jeunes frères qui me fabriquaient mes planches à Montpellier. Ils me faisaient confiance. Leurs planches étaient les meilleures au monde. Et ils m’ont appelé le T1000 parce que je cassais toutes les planches. Le T1000, en fait, c’est le Terminator en métal liquide. Ils disaient que moi aussi j’étais en métal liquide (rires). T1000, ils le mettaient même sur les planches. Ce surnom m’a poursuivi plus de dix ans.»<br />
Antoine Albeau lors du Mondial du vent 2014.<br />
Antoine Albeau lors du Mondial du vent 2014. / ©Mondial du Vent<br />
SLALOM<br />
«C’est ma discipline de prédilection. J’ai eu beaucoup de titres de champion du monde de slalom. J’ai gagné dans toutes les disciplines sauf en vagues. J’aurais pu être champion du monde dans cette catégorie, ou en tout cas faire de très bons résultats, mais je ne me suis pas assez impliqué à l’entraînement. Car à l’époque, en France, il y avait peu de circuits de vagues, mais énormément de circuits de slalom. Et en vagues, je cassais beaucoup de planches dans les réceptions de vagues, parce que je suis lourd. Et que je ne lâche pas...»<br />
RECORD<br />
«La première fois, c’était dans le sud de la France (Les Saintes-Maries-de-la-Mer, en Provence). Il fallait un budget conséquent mais j’ai réussi à trouver l’argent. Et j’ai établi le record de vitesse à la voile (49,09 noeuds, soit 90,91 km/h). Du coup, après, j’ai continué. Je suis allé en Namibie en 2012, où j’ai refait un record du monde. J’y suis retourné en 2014, et j’ai fait des pointes à plus de 100 km/h. C’était un succès total mais un peu la 4e dimension. J’étais dans des conditions, où le vent soufflait tellement fort que les gens sur la plage ne tenaient pas debout. Il y avait deux mètres de sable qui volaient. C’était apocalyptique, super dangereux. C’est comme rouler à 100 km/h dans le brouillard. Maintenant, j’aimerais faire évoluer la chose, car on arrive un peu au bout des conditions de navigation. Je pense qu’il faut qu’on aille dans le foil. Et avec des vents moins forts mais une surface d’eau plus stable et des spots plus faciles à trouver.»<br />
Antoine Albeau lors de sa tentative de record du monde de vitesse en Namibie<br />
Antoine Albeau lors de sa tentative de record du monde de vitesse en Namibie<br />
GUERRIER<br />
«Il faut être guerrier pour faire de la compétition. Il faut vraiment avoir cette âme de « fighter » si tu veux percer. Il ne faut pas vraiment avoir d’amis car pendant les épreuves, tu te bats pour toi. Il t’arrive évidemment de devoir te confronter à des potes, et c’est parfois un peu dur.»<br />
PREPARATION<br />
«La préparation s’effectue quasiment en continu. On est un sport qui n’a pas vraiment de stops entre les saisons. Parce qu’au moment où la Coupe du monde est terminée, il faut enchaîner avec la préparation de la nouvelle saison. A l’époque où j’ai commencé, il y avait plus de breaks. Qu’il n’y en ait plus, ce n’est pas forcément bien, car c’est toujours bon de s’arrêter et de lâcher un peu. Sinon, moi je suis quelqu’un de très méticuleux. Beaucoup de choses se jouent à ce moment-là. Mais maintenant un grand nombre l’a compris. Une bonne préparation est primordiale d’autant que notre sport n’a pas énormément de moyens. Donc tu n’as pas les moyens financiers de prendre un coach et de te faire aider sur les compétitions. C’est donc à toi de tout faire, et c’est très dur. Moi, j’arrivais à faire la différence sur ce point car j’essaie tous les matos possibles, comme les planches, les voiles et les ailerons. Pour être prêts à toutes les conditions.»<br />
EQUIPE DE FRANCE<br />
«Avec Didier Flamme, on en a longtemps parlé avant de la créer. Ce qui est dur, c’est que le funboard n’est pas un sport olympique. Il n’y a que la planche à voile RSX. C’est un regret, mais en même temps mon gabarit n’est pas bon pour l’Olympisme. Il faut faire 77kg maximum, et moi j’en fais 100… Mais j’ai été partenaire d’entraînement de Julien Bontemps plusieurs fois. Il a été aux JO à deux reprises. Ça m’a fait super plaisir. Pour la suite, notamment pour ma reconversion, j’aimerais bien encadrer les jeunes. J’ai deux neveux qui se débrouillent très bien. J’ai une expérience incroyable pour ça.»<br />
Antoine Albeau<br />
Antoine Albeau<br />
RETRAITE<br />
«La compétition, c’est dur mais j’adore ça. Le jour où j’arrêterais, à la première Coupe du monde, je vais me dire : « Putain je devrais y être, j’aurais dû y aller ». Dans le windsurf, il y a très peu de moyens. Là, par exemple, pour l’indoor à Bercy, on ne gagne rien, il n’y a pas de prize money. Donc tu ne peux pas mettre de l’argent de côté comme dans d’autres sports. A la trentaine, les tennismen et footballeurs peuvent s’arrêter, ils ont gagné tellement d’argent qu’ils perdent la motivation. Nous, c’est plus facile de rester, aussi parce que la concurrence est moins forte. Je ne sens pas le poids des ans. Mais je ne veux pas rester jusqu’à 50 ans. Je ne veux pas être le Jeannie Longo du windsurf.»<br />
KELLY SLATER<br />
«On a le même âge, on est tous les deux de 1972. Il a 11 titres de champion du monde et dans son sport ça pousse aussi beaucoup, il y a de très bons jeunes. Lui, c’est une autre médiatisation. Je ne suis toutefois pas jaloux. C’est un gars qui m’inspire car je pense qu’il a toujours été très sérieux, dans son hygiène de vie comme dans sa préparation. Kelly, je ne l’ai rencontré qu’une fois. C’était à Hossegor pendant le Quik Pro France, il y a quatre-cinq ans. On s’est juste dit bonjour. Je pense qu’il savait qui j’étais car on était à l’époque dans le même team (Quiksilver).»<br />
CHOCOLAT<br />
«J’adore ça. C’est mon péché mignon, même si je peux passer des semaines sans en manger. Mais je peux craquer. Pendant les compètes, je n’en mange pas. Mais lors des sessions de Pâques ou Noël, on peut facilement abuser un peu. Et ce n’est pas forcément bien. Il faut donc manger du bon chocolat. Moi, je m’enfile de la tablette. J’aime bien le noir, mais j’avoue que celui au lait ou aux noisettes c’est super bon. Le Lindt 70%, c’est top !»</p></blockquote><!--/quote-->
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Antoine Albeau..., En 10 thème
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- Jiber
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Re :Antoine Albeau..., En 10 thème
Très sympa en effet, on a plusieurs point commun avec Tonio, je ne dirais pas lesquels! 

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- Jiber
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Re :Antoine Albeau..., En 10 thème
Le chocolat ? 
Je ne savais pas pour T1000 ...

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