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Défi Wind 2018 bis, Les comptes rendus sur DW

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stef38
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Défi Wind 2018 bis, Les comptes rendus sur DW

Message par stef38 »

Tortue:<br /><br />
<!--quote=--><blockquote class="citationb"><p><span class="u">Tortue @ 20/05/2018 - 10h27 a dit:</span></p><p>Salut, voici mon "petit" compte-rendu, d'avance pardon de m'avoir pas pris le temps de faire plus court !<br /><br />
Un grand merci à toutes et à tous, à chacun et à chacune, pour cette expérience exceptionnelle !<br /><br />
C.R DW2018<br /><br />
J – 2, 10h30, face à l’écran météo chez We Ride Leucate, Baston.fr, seul contre tous, prédit une session possible du coté de la Franqui. Je n’ai pas navigué depuis trois semaines et il n’est donc pas question de louper cette occasion. Je fonce sur le spot de la Palme, c’est le 8 mai et le parking est plein comme jamais. Le vent est bien présent mais très intermittent, sur la berge on trouve à peu près toutes les tailles de voiles. Session passable, très majoritairement sur-toilée, en 5,2... 4,5 puis 3,7. Quelques bons moments et une beau crash, flanc contre le wish, sans gravité apparemment.<br /><br />
J – 1, sur une place de parking à proximité du site du Défi, de la Tram à 25/35, bonnes conditions pour se préparer à la course. J’hésite quelques minutes puis choisis de partir avec la petite (74L) et 3,7. Lors d’un 1er bord vers PLN je m’arrête fréquemment peaufiner les réglages. Les trois bords suivants au taquet pour tester la bête, pour la première fois montée en twin. Pas d’objection, flotteur et gréement semblent convenir, seulement, je me rends compte d’une douleur en augmentation du coté gauche.<br /><br />
J 1 , du vent dés le matin, des copains, l’atmosphère se réchauffe par notre simple présence. De façon à prendre un peu d’avance, et ce sans trop de contraintes, je prépare tout ce qui peut l’être : flotteurs et petits équipements. 13H, début du premier briefing, il va durer deux heures, rien que ça ! Combi enfilée je ne suis pas seul à trépigner. 15H, le compte à rebours d’une heure est lancé. Je regagne mon véhicule afin de prendre un antalgique pour ma côte douloureuse et de choisir au plus vite le set de cette première manche. Le vent semble un peu moins fort que la veille,  pourtant, solution de facilité, je choisis de rester sur le combo d’hier.<br /><br />
Le flotteur est déposé non loin sur le sable. Je gréé fissa mais passe trois bonnes minutes à retrouver ma planche, entre temps la plage s’est couverte d’objets fluo. J’accélère le rythme en enfilant le reste de mes habits. Harnais-culotte, veste de protection, poche à eau, tout à coup ça fait beaucoup, c’est juste mais ça passe, lycra compris. Matos à bout de bras je cours vers la rive dans un parcours de sauts de haies. Il reste tout juste 30min avant le top départ. Je gare l’ensemble quelque part à deux pas de l’eau et, l’espace d’un instant, cherche à mémoriser cet emplacement. Je fonce vers les tables d’émargement, pas de soucis pour trouver mon nom, les listes sont bien ordonnées par index alphabétique. Vite, retrouver ma planche et foncer à l’eau.<br /><br />
Problème, la plage est submergée de voiles enchevêtrées. Au galop je tente un survol attentif, puis un autre, et encore un autre, sans résultat. Ma planche à disparue ou quoi ?!! Une dame interrompt ma crise de parano avec une simple question : C’est une course mais, est-ce que vous allez tous partir ensemble ? Coupé dans mon élan mon regard lui, ne s’est pas arrêté. Je répond distraitement à cette personne qui, remarquant un trouble notoire, me propose son aide charmante. Une planche orange et une voile bleue qui n’ont plus rien d’originales en ce moment, merci mais ça va aller ! J’accélère encore la cadence et finis par tomber sur mon matos qui lui, bien sûr, n’avait pas bougé.<br /><br />
A l’eau, ok ça plane coup-ci coup-ça devant les chalets mais le vent ici n’est pas établit. Je passe vite la digue en direction de la ligne de départ. Suivant les conseils trouvés dans Wind Mag j’abats vers le milieu de ligne avec une certaine confiance en moi : l’an dernier je suis venu en repérage et, coup de chance, j’ai pu faire un exercice de départ au lièvre en compagnie d’environ cinq cent défieurs. Le vent est plus fort que je ne l’imaginais, ma voile en forme de cuiller me tracte un peu trop. Sept minutes avant le top, plus le temps de passer par la plage pour toucher l’amure. Je vire de bord pour me replacer derrière la ligne tout en hésitant sur ce réglage de voile… bon, plof je me laisse tomber décidé à tirer un peu l’écoute. Malheur, ce faisant, le bout à sur-patté, galère, les minutes filent encore une fois de manière totalement incontrôlée. Surtout, pas de panique…<br /><br />
Ok c’est bon, water-start 300m derrière la ligne et direct je vois le bateau-lièvre passer là-bas. Pas terrible mais pas pire que l’an dernier : GAAZZZ !!! Je fonce autant que possible avec pour seul objectif de ne pas me faire enfermer dans un peloton. Mais planning et peine sont perdus dés la ligne franchie. Au cœur de la foule le vent devient aussi inconstant qu’inconsistant. On se retrouve collés les uns aux autres comptant sur ceux devant pour libérer la voie et rétablir le courant. Galère, en équilibre sur un flotteur submergé je rame comme je peux pendant de longues secondes, peut-être des minutes même, et fini par m’extraire du marasme grâce à une allure très abattue.<br /><br />
Planning-harnais-footstraps, c’est partis mais je ne vois pas grand monde derrière, peu importe je fonce sur un clapot d’un bon 50cm et dois souvent me contraindre à ignorer les plus belles rampes, un vrai gâchis ! J’avance mais, pas bien vite en vérité, je peine à regagner la côte, je me sens comme sous-toilé, j’ai du mal à caper. J’appuie à fond sur le wish pour faire mordre plus de rail, ça va je retrouve du plat au niveau de l’embouchure de l’Ayrolles. FEU, pleine balle jusqu’à PLN ! Je double un paquet de coureurs en passant à leur vent, sans crainte des touchettes parce que je n’ai que 14cm sous les pieds. J’aperçois déjà les premiers qui reviennent, va falloir se concentrer sur les croisement dés maintenant, mais vu ma position très en amont je ne suis pas gêné. Tiens, la bouée du premier jibe clignote au sein de la nuée.<br /><br />
Bon nombre de défieurs semblent vouloir profiter de cette étape pour faire une pause. Ils me serrent et m’enferment contre le bord, zut, perte du planning et nouvelle galère il va falloir s’extraire au plus vite. Abattre en ramant à la voile, reprise du planning, approche très au vent et virage court et collé à la bouée. Re-perte de planning, un rideau de voiles couvrent la zone. Je lutte à bout de bras dans ce qui me fait l’effet d’une course de lenteur comme il m’arrive parfois d’en faire à vélo. Deux ou trois cent mètres pour retrouver du vent qui pousse enfin dans le bon sens GAAZZZ ! Ma position d’alors est d’environ au deux tiers de la largeur de la zone autorisée, je sens que je vais devoir caper franco mais comme le prochain jibe est à dix bornes droit devant, je ne m’en soucie pas pour le moment. Erreur ! Passé la mi-parcours je commence à comprendre que ma meilleur trajectoire au près ne me permettra pas de rejoindre à bouée directement. Bouée qui d’ailleurs reste cachée à mes yeux. Drôle de sentiment de perte totale de maîtrise.<br /><br />
Un pote me rejoint, s’interrogeant lui aussi sur la conduite à tenir, nous sommes maintenant au vent de la digue. Pendant que je vois les premières passer la ligne d’arrivée, d’autre continuent loin dans la zone de dévente de la plage des chalets. Nous virons de bord sans attendre de nous y trouver, pas question d’abandonner ! Je fais un plof express exprès, afin de détendre l’écoute. Surprise, serrer le près sur ce nouveau bord tribord amure est d’une facilité déconcertante, le vent à forcément tourné ! J’avance et aperçois la bouée à la faveur d’une éclaircie. Elle est si proche que je n’ai pas vraiment le choix, plutôt que de continuer vers PLN je vire de bord soulagé de reprendre le parcours officiel. Pas grand monde sous le vent, cela facilite l’abatée préalable au jibe. Encore une fois je colle à la bouée, un peu trop d’ailleurs, le mât touche l’énorme cube gonflable et me couche sous son vent. Galère dans une zone tendue. Mais ça repart sans dommage pour la seconde moitié du parcours.<br /><br />
Au largue dans 30cm d’eau je double un paquet de coureurs et toute sorte de matériel. A voix haute je me répète des consigne de sécurité, surtout ne pas cartonner car ça déboule de tous cotés. Au niveau de l’Ayrolle j’ai doublé beaucoup plus que je ne suis dépassé, la motivation remonte d’un cran. La bouée du jibe n°3 arrive plein pot, j’anticipe les éventuels arrêts au stands des planchistes sous mon vent et abat droit devant. Empannage nickel au planning collé à la bouée, légère perte de vitesse en sortie de manœuvre mais, toujours très abattu, je reprend très vite de la vitesse pour le sprint final. Il s’agit d’éviter l’ultime contre-bord, alors je serre à mort en enfonçant le wish dans le pont de ma Flikka chérie. Et ça grimpe, le moral remonte lui aussi mais, le physique n’ignore plus la fatigue.<br /><br />
Je ne prononce plus de consigne mais serre les dents, mâchoire bloquée comme sous amphétamines. Il faut à tout prix rester bordé, encaisser les rafales, que dis-je, les espérer, bien qu’elles me déchirent les muscles - ma côte malade me fait souffrir plus que tout – et menacent  de me jeter au tas, ruinant ainsi tous ces pénibles efforts. Je m’en sors pourtant sans trop franchir la ligne rouge que trace ma peur du crash. J’avance fort malgré l’allure de près et double encore des concurrents par dizaines. Ne rien lâcher avant l’arrivée ! Je ne suis plus qu’à cent mètre du bord, hourra, je peux abattre un peu et trouver une glisse différente qui semblera presque reposante, l’espace d’un instant seulement. Il est temps de se soucier de la bonne visibilité de mon numéro de course, je bataille avec le lycra qui s’est coincé sous la protection dorsale exagérée du harnais-culotte que j’ai dû emprunter. Il faut lâcher une main, puis l’autre, et batailler bras dans le dos tout en poursuivant la course. Pas facile encore une fois, mâchoire et doigts tétanisés, je fini par libérer le maillot, promesse de valider cette manche.<br /><br />
A la vue des bateaux signalant la fin de nos souffrance, quelques défieurs dont je fais parti commencent à se rapprocher les uns des autres. Jouer ma place avec certain d’entre eux m’offre une distraction bienvenue… si bien que j’en oublie le cap. Je m’aperçois avec horreur qu’il va me falloir de nouveau effectuer un contre-bord si je veux réaliser le parcours dans les clous, c’est à dire franchir dans le bon sens l’entonnoir des deux lignes d’arrivées. Soit, je ne suis pas seul dans ce cas et ce n’est pas le moment de s’apitoyer. Hop, virement de bord école de wave-rideur rompu à la technique, tiens, je sais faire ça moi ?! Micro contre-bord, tack rebelote, et zou au planning, direction la sortie, gros sourire et salut aux équipes sur le bateau de la pré-ligne, merci à tous c’était d’enfer ! A ce stade, franchir la dernière ligne d’arrivée au planning est carrément jouissif, surtout que je ne suis pas coiffé au poteau. Victoire, minuscule et cantonnée à me seule personne, soit, mais victoire quand même. Et qui dit victoire dit festivité, hauts les cœurs, cap sur l’apéro ! Quoi, les résultats, sont affichés,  ha déjà ?! Voyons le résultat… 609, bah ça passe, c’est juste la moyenne !<br /><br />
J2 et J3, pour une fois, Pétole rimerait presque avec coup de bol. Deux jours pour découvrir et discuter avec différents acteurs. Avec d’office de gros coups de cœur ! Finn Noer et ses surprenantes rallonges Noerstick, qui a compris qui faut se lever, même la nuit, pour tout de suite coucher une idée sur le papier. L’équipe Flikka, tout particulièrement Louis et Luka, préparant quelques très bonnes surprises et des planches encore plus solides. Les Combi délirantes Saint-Jaques et les secrets parachutés d’Eric Doux. Sans oublier les conseils en vins locaux du gérant de la superette, une balade bucolique en bord d’étang et, la nuits venue, des bringues de folies où seule l’allégresse s’autorise à l’excès !<br /><br />
J4, 6h45, l’étiquette Woodstock de la PAV n’ai peut-être jamais aussi bien convenue au Défi WInd. La tête en friche, j’ouvre les yeux sur un ciel menaçant et un parking inondé. Il fait froid mais, au moins, je n’aurais pas, comme certains, à enfoncer mes pieds dans les énormes flaques qui minent le parking, mon dortoir mobile est garé au sec. Ceci ne peut que favoriser la suite des évènements, et il y en aura aujourd’hui car la rumeur nous annonce trois manches possibles ! Le vent annoncé est plutôt fort mais n’est pas encore établi. La sempiternelle réflexion du choix de matos commence dans une atmosphère post-diluvienne. Il faut faire vite car, avec à peine plus de trois heures de sommeil derrière, je ne me sens pas l’entrain habituel. Nonobstant je me vois accomplir des actes pertinents, comme de partir au briefing en combi et surtout avec mon dossard, car il est obligatoire pour l’émargement de départ. Cette bonne idée m’évitera un aller-retour.<br /><br />
Les conditions pluvieuses ont contraint l’organisation à déménager sous abris le lieux d’émargement. Le nouveau site est beaucoup plus pratique car situé en plein cœur de l’action. Il ne me faut que trois pas pour sauter du café au briefing, puis de l’émargement au contrôle du plan d’eau. Je ressent une sorte de fierté fugace après l’accomplissement de cette tournée préparatoire. Le sentiment qu’une habitude se met en place et qui ne peut que favoriser mes résultats à venir. Je grée 4,5 sur la petite et plonge dans le banc véliplanchiste. Le contact de l’eau matinale à travers ma combi trouée achève de me dégriser.<br /><br />
Voile en sac mais ça marche, pas de soucis pour grimper au planning ni pour serrer le près. Ça caille un peu quand même. Heureusement le départ est donné rapidement. De nouveau je pars contre le bateau indiquant la ligne de départ et… malgré un élan bien meilleur, je suis de nouveau bloqué dans un horrible marasme. Le plan d’eau n’est plus qu’une mousse géante et tourbillonnante, qui n’offre plus aucun maintient, l’aileron décroche pour un rien. Au dessus ce n’est guère mieux. Je dois me tenir très droit tout en ramant comme un dingue avec le gréement. A cet exercice mon cœur s’emballe très rapidement. Je souffle comme un bœuf au bord de la noyade. J’ai déjà mal aux bras et aux mains, ça commence bien !<br /><br />
Ce n’est pourtant que le début et malgré tout je parviens à m’extraire de cet « enfer », haletant et laminé, presque handicapé. Mais la glisse reprend doucement alors le moral remonte immédiatement. Cette fois la voile tracte beaucoup plus fort et je peux ainsi rejoindre immédiatement le plat du bord de parcours. Dés lors je n’ai plus qu’à verrouiller ma position au maximum et border surtout. Le paysage file à grande vitesse pendant que le froid ronge le bout de mes doigts. Sans choquer je pianote sur le wish afin d’y maintenir la circulation sanguine, que ferais-je si mes bras engourdis se refusaient à tenir le gréement ?!! J’approche de PLN où le vent prends des tours. Je serre les dents. La première bouée arrive à toute allure, pas grand monde derrière et de la place autour, parfait. Jibe pleine balle juste à coté.<br /><br />
C’est repartit gaz en grand ! Je file très vite jusqu’à l’Ayrolle, que de sensations ! Le vent ne semble pas se calmer, c’est même l’inverse, il grimpe d’un cran à la mi-parcours. Désormais débordé par mon gréement je ne suis heureusement pas encore tout à fait à la rue. Circuit plat et rectiligne aidant, j’effectue à fond les deux bords et empannages suivant, non sans me répéter : encore deux minutes et je m’arrête étarquer... Mais je double tellement de monde que l’excitation prend le dessus, ainsi j’en oublie un peu le froid tétanisant et mes muscles à l’agonie. La ligne franchie je regarde ma montre qui annonce un gain de trente minute sur le parcours, foudroiement de joie. Je rejoint la plage coté PLN, anticipant la suite des évènements. Le sable vole jusqu’à 50cm de hauteur sans jamais retomber, peut-être 30/35 vrais nœuds à ce moment. Je prend soin de garer mon kit dans une zone facile à retrouver, contre le digue, et un peu à l’abri des pires rafales.<br /><br />
Il fait un peu moins froid car le soleil existe sous l’épaisse nébulosité. On tape du pied en attendant les derniers concurrents. Ok, vers midi c’est bon. Briefing-café sous la tente qui nous a vu bringuer hier. A cette pensée, le rythme de la musique et de la danse me gagnent à nouveau, je revois tous ces visages épanouis par la fête, par le groove débridé du groupe Pussy pom pom friend’s, et par la sélection sonore de Félicité, bien nommée DJ. Je quitte cette rêverie quand le grand manitou annonce quarante-cinq minutes de préparation au lieu d’une heure. On repart pour la désormais classique tournée d’émargement et de contrôle du plan d’eau. Puisque le vent ne semble pas mollir et que le café m’a déjà réchauffé je compte partir avec le même set, pas de bousculade donc. Je profite d’avoir du temps libre pour faire une séquence d’étirements bienfaisants.<br /><br />
On repart à l’eau et très vite c’est un nouveau départ. Sans vraiment savoir pourquoi, je crois pouvoir parvenir à faire un beau démarrage alors que je suis encore une fois collé au bateau de ligne. Répéter la même action en attendant un résultat différent, signe de folie manifeste ! Tu parles, bien sûr que ça ne loupe pas, encore une fois je suis collé-serré avec de nombreux partenaires, experts ex. fluctuat nec mergitur ! Je me sens un peu con… mais vite le rythme de la course reprend le dessus. La suite défile comme un copié de la manche précédente, bien que les jibes soient plus humides. J’y perçois un début de fatigue mais ne prend pas le temps de m’appesantir. Tout va si vite qu’à un moment mon esprit étourdis me joue un tour : sur quel bord est-ce que je me trouve donc, le second, ou le dernier ? Je confond les manches et les évènements entre eux et dois avoir recours à la montre pour me détromper. Un sprint final de cinq kilomètres disputé a l’arraché avec une jeune concurrente et la ligne est franchie. Déjà quatre-vingt kilomètre au compteur ce matin mais je suis euphorique et partant pour la suite !<br /><br />
Même routine. L’avantage de garer son matériel coté PLN est de passer immanquablement devant la tente d’émargement, pourtant, cette fois encore, certains oublient cet acte discalificatoire. Les nuages n’abandonnent pas le ciel au soleil, ni le maître de cérémonie son idée d’une troisième manche. Tant mieux, je sui venu pour ça justement, une bonne grosse cure de folie windsurfesque ! Fin prêt, étiré, caféiné, briefé, émargé et sur-motivé je rejoint mes jouets qui m’attendent sur la plage ensevelis. Je m’apprête à les ébrouer sous l’eau quand une conversation voisine attire mon attention vers un grain, fort menaçant, qui se dirige vers PLN. Aïe déjà que ça souffle plus fort la-bas, si en plus on dois passer sous un grain j’ai tout intérêt à anticiper, donc logiquement, à ne pas, cette fois, partir sur-toilé.<br /><br />
Fin fou je répète la séquence du départ catastrophique alors que je sais mon niveau largement capable de faire mieux. Promis si je reviens pour la course, je me débrouille à trouver de quoi faire en sorte que ma petite planche cape comme une grande ! Pour l’heure ce n’est pas la question, il faut s’extraire et tracer au plus vite. Mais le vent se calme, peu à peu mais inexorablement. Je prie pour que la colossale masse noire arrive au plus vite pour me libérer de la menace du non-planning. Trop tard, on est collés. Cependant la course continue dans un remake de départ foireux. On souffle et rame comme des dingues quand la sécurité intervient et nous annonce l’annulation de cette manche. Quoi, adieu le joker et la possibilité d’effacer mon piètre résultat de la première. Jibe autour de la bouée une. Tiens, le vent reprend. Ouf pas de galère on pars plein pot retrouver les potes pour la messe de clôture.<br /><br />
En passant devant le tableau j’ai peine à croire mes résultat : 611/393/380. Encore mieux, je termine 379, on n'arrête pas la progression ! Très très encourageant tout ça ! Et purée, voici que je me prend au jeu. Moi qui n’avait pour seul objectif que de valider la course, pour me dire que j’ai réussi un Défi une fois dans ma vie, voilà que je n’ai plus qu’une envie...<br />
</p></blockquote><!--/quote=--><br /><br />
Ole timer:<br /><br />
<!--quote=--><blockquote class="citationb"><p><span class="u">ole timer @ 20/05/2018 - 13h36 a dit:</span></p><p>Bravo Tortue pour ce CR, si j'avais eu le courage d'en faire un , il aurait ressemblé au tien comme un frère ...<br />
quelques leçons que je retiens de ma participation  :<br /><br />
- Ne jamais décider de changer de matériel moins de 20mn avant le départ sans avoir les clés de la voiture ..<br /><br />
- Se battre comme un fou sur 8km  au prés à 2 a l'heure pour éviter un contre bord qu'on fera de toute façon, c'est juste une manière de se faire plus mal ...<br /><br />
- Tomber déventé à 20m de la porte d'arrivée quand on aurait pu la passer juste entraîne un deuxième contre bord ...et le faire dans deux manches est Vraiment ....<br /><br />
-  Une excellentissime voile de vague 3 lattes en 4.5 n'est pas idéale a 35/40 knts sur du plat ...<br /><br /><br /><br />
</p></blockquote><!--/quote=--><br /><br />
El-matelot:<br /><br />
<!--quote=--><blockquote class="citationb"><p><span class="u">el_matelot @ 14/05/2018 - 12h06 a dit:</span></p><p>Hello,<br /><br />
Premier défi sur l'eau après les deux éditions inscrit mais pétolesques.<br /><br />
Je suis arrivé à reculons car les deux éditions précedantes avec leurs tirages au sort non-stop et l'animateur très lourd m'avait bien refroidi.<br /><br />
J'arrive à Gruissan le samedi précédant pour un stage avec Nico W., stage intéressant, très typé Défi (un peu trop à mon goût) et niveau un peu en dessous de ce que je pensais. Cependant grâce à Nico le mardi après midi j'ai tenu ma 6,4 toute la session quand mes potes de mon gabarit étaient bien plein avec 1m2 de moins.<br /><br />
Le samedi en 7,2 110 litres et 6/3 40 : Un peu léger mais de quoi s'amuser sur quelques départs au lièvre<br />
Le dimanche même combot de bonne heure le matin mais seulement 40 minutes de valable...<br />
Lundi théorie<br />
Mardi matin théori e<br />
Mardi aprem en 6,4 97 litres Deboichet elliptique 34 (et essai d'un chr-X 32)<br />
Mercredi matin en 4,2 80 litres Vmax 29<br />
Mercredi aprèm : Balnéothératpie <img src="smileys/biggrin.gif" alt=":D" class="smiley" /><br />
Mercredi soir apéro avec BRU et son équipe <img src="smileys/original.gif" alt=":)" class="smiley" /><br /><br />
<!--b--><span class="b">Jeudi</span><!--/b--> début du Défi, vu les prèvs, je pense mettre 5,2 avec 80 litre et Vmax 29.<br />
Juste après le compte à rebours je pars sur l'eau jusqu'à l'Ayrolle, je tiens bien la voile mais un peu power tout de même (un peu trop étarquée), et je crains de ne pas pouvoir éviter un mec qui tomberait devant moi par exemple. J'écoute les conseils de Bru dans son briefing, je rentre à la plage, je grée ma 4,2 et je pars avec !<br />
Bordel ce que j'ai regretté !<br />
Premier bord sympa, du monde devant mais surtout beaucoup de monde derrière (gros kiff !), passage de la bouée miserable, plein de monde à l'eau, je prends large mais ça ne suffit pas, avec des mecs qui tombent devant toi, sur 80 litres, obligé de m'arrêter 3 fois. La reprise du planning est trèèèèèèès longue, je sais que le vent est orienté je fais tout pour caper mais avec la voile de vague et sous-toilé... ça ne marche pas terrible. Je ne prends aucun plaisir (perte de planning sur perte de planning), je préfère ne faire qu'un tour plutôt que de repartir et de me dégouter.<br /><br />
<!--b--><span class="b">Vendredi samedi</span><!--/b-->... repos, même si samedi j'ai gréé à l'annonce d'une Funny race en Foil, mais le vent tombera.<br />
J'ai passé pas mal de temps avec Andrea C. il m'a reglé ma 5,2 et d'autres voiles de mes potes, super sympa on a posé beaucoup de questions <img src="smileys/original.gif" alt=":)" class="smiley" />  Le TEAM PWA était bien présenté <img src="smileys/biggrin.gif" alt=":D" class="smiley" /> Le Team Point-7 m'a même réparé ma voile nickel ! (Elle s'était envolée au lac et empalée sur un grillage, mon fourreau était déchiré.)<br /><br />
<!--img--><img src="https://nsm09.casimages.com/img/2018/05 ... 711904.jpg" alt="Posted Image" /><!--/img--><br /><br />
<!--b--><span class="b">Dimanche</span><!--/b-->, debout de bonne heure pour préparer le matos, on est chaud mais on se refroidi bien comme il faut pendant le briefing avec les températures hivernales.<br /><br />
Boul' m'ayant engueuler d'avoir mis 4,2 le jeudi.... Je ne referais pas la même erreure et je ne grée que la 5,2, par contre je prépare ma 80 et ma 97 litres, finalement je ferais les trois départs avec la 97 litres et un Elliptique 32 pour éventuellement parer une molle.<br /><br />
<!--b--><span class="b">Première manche</span><!--/b-->, départ scotché....... Dommage j'étais bien placé, en milieu de ligne mais perte du planning sur la ligne et je met beaucoup de temps à repartir, je vois la mer noire de monde devant moi et pas grand monde derrière.<br />
En tout cas je suis content d'avoir mis 5,2 c'est power sans plus et la planche me permet de caper et de très bien passer les trous d'airs. Moralement ça fait du bien de grater pas mal de type malgré que je reste dans ma zone de confort et que je ne borde pas. Je me chope des algues, j'arrive à les virer en sautant.<br />
Bouée n°1 passée sans encombre.<br />
Avant l'Ayrolle je me fais un peu ouvrir tout de même !<br />
Je profite de m'arrêter pour virer mes algues après l'Ayrolle (cette fois je n'arrive pas à m'en défaire en sautant) pour passer sur l'oeillet du bas, l'oeillet du haut se tient mais sur la distance ... ?<br />
Bouée n°2 que je ne vois pas et que je vais chercher bien trop loin... Du coup je passe tout le monde en train de faire le bouchon donc pas si bête <img src="smileys/biggrin.gif" alt=":D" class="smiley" /><br />
Bouée n°3 jibé au planing, ça fait plaisir, arrivée, content je n'ai pas forcé de toute la manche, par contre je n'ai pas acceleré non plus car un peu peur de me boiter et/ou de me prendre quelqu'un, je reste dans ma zone de confort.<br />
<!--b--><span class="b">Je fais 359</span><!--/b--><br /><br />
<!--b--><span class="b">Deuxième manche du jour</span><!--/b-->, rebelotte mais avec un meilleur départ, parti de la plage car réglage de mes bouts de harnais au dernier moment.<br />
Tout ce passe bien, par contre je met du temps à me mettre dedans car j'ai pris froid entre les deux manches.... !<br />
Pas d'erreurs particulières si ce n'est que je me chope des algues à chaque passage <img src="smileys/sad.gif" alt=":(" class="smiley" /><br />
Idem manche précédante, je n'ose pas border et mise tout sur le contrôle et le confort, sur le dernier bord je cap comme un âne dès la sortie de la bouée car visiblement le vent a un peu tourné, j'ai bien fais car je double mon pote David sur la ligne d'arrivée car il est tout juste limite pour passer la bouée d'arrivée <img src="smileys/biggrin.gif" alt=":D" class="smiley" /><br />
<!--b--><span class="b">Je fais 274</span><!--/b--><br /><br />
<!--b--><span class="b">Troisième manche du jour</span><!--/b-->, idem ils mettent un peu de temps à lancer (le temps que tout le monde émarge), je prends un peu froid par contre pas mal de monde plie déjà le matos et je me vois donc fais un beau classement et je veux faire sauter ma première manche avortée !!<br />
Je reste en 5,2 97 litres, départ nickel, bord nickel, passage de bouée nickel, beaucoup perdent le planning, moi je m'en sors mieux, tout le reste au planning quand certains sont au ralenti... Mais ne voyant pas les bons revenir je comprends vite que la manche est annulée  :roll:  Dommage <img src="smileys/happy.gif" alt="^^" class="smiley" /> Je commençais à être euphorique et surtout je restais plein d'energie <img src="smileys/original.gif" alt=":)" class="smiley" /><br /><br />
<!--b--><span class="b">Premier Bilan de ce démfi !</span><!--/b--><br /><br />
Et bien... Finalement un défi avec du vent c'est pas mal !<br />
Et puis je pensais faire dans les 500/600 mais je vois que je peux faire mieux donc c'est top !<br />
L'année prochaine je vais sûrement revenir mais avec cette fois un objectif de perf... A voir la barre que je me mettrais <img src="smileys/original.gif" alt=":)" class="smiley" /><br /><br />
En dehors des temps sur l'eau, ambiance bien plus sympa cette année, l'animation était cool, on a pu passer du temps avec les marques présentes sur places, on a fait des bons apéro, j'ai apprécié le temps passé avec Nico W. ... Bref pas mal de positif dans l'histoire !<br /><br />
Bravo à tous les participants <img src="smileys/original.gif" alt=":)" class="smiley" /><br />
Je n'ai pas encore eu le temps de chercher les photos ici et là... ca va venir, mais je n'ai rien vu passer sur FB.</p></blockquote><!--/quote=--><br /><br />
<!--quote=--><blockquote class="citationb"><p><span class="u">el_matelot @ 15/05/2018 - 11h03 a dit:</span></p><p>Pour les No-Cams,<br /><br />
Andrea Cucchi voulait faire le Défi avec la ACX car beaucoup plus confort que la AC-One,<br /><br />
Ca a été refusé par son resp' com'... Car vu qu'il n'y avait pas de top riders P7 sur l'eau il fallait mettre une AC-One aux avants-post.<br /><br />
C'est dommage car je crois qu'on en aurait plus parlé si il avait fait la course en ACX !<br />
D'ailleurs la ACX 4,6 me fait vraiment de l'oeil... !!<br /><br />
( Je vous ai déjà dis que la ACX est la meilleure voile que je n'ai jamais eu ? <img src="smileys/biggrin.gif" alt=":D" class="smiley" /> )<br /><br />
PS : Merci à Gilles pour les photos <img src="smileys/original.gif" alt=":)" class="smiley" /><br />
<a href="http://c3341.free.fr/windsurf/PHOTOS/Se ... tml</a><br />
<!--img--><img src="http://c3341.free.fr/windsurf/PHOTOS/Se ... _267_w.jpg" alt="Posted Image" /><!--/img--><br />
Sur la photo je suis en 4,2 de vague et j'aurais apprécié une 4,6 freerace no-cam  <img src="smileys/devil.gif" alt=":dev:" class="smiley" /><br />
</p></blockquote><!--/quote=--><br /><br />
Kouby:<br />
<!--quote=--><blockquote class="citationb"><p><span class="u">KOUBY @ 11/05/2018 - 09h04 a dit:</span></p><p><br /><br />
Allez, mon petit debrief de cette manche :<br /><br />
Vent : très fort le matin, annoncé faiblissant, effectivement très nord. Au final, on a eu 25/35 avec quelques bouffes à 40<br />
Matos : GSR 5.0 (première sortie avec  <img src="smileys/blushing.gif" alt=":gene:" class="smiley" /> ) + Exo TB² 58 + Gasoil CHR 30<br /><br />
Départ correct, milieu de ligne, pas trop couvert.<br /><br />
Je cape tranquillement vers la plage avec beaucoup de sillages, ça glisse pas fort mais déjà vu l'angle je prend la mesure de l'orientation du vent très nord.<br /><br />
Enfin en bord de plage, un peu de glisse. En plus, j'ai repéré les bancs de sable ces derniers jours, je me permet de les longer en étant 50m plus au vent que tout le monde  <img src="smileys/biggrin.gif" alt=":D" class="smiley" /><br /><br />
Arrêt tranquille après la bouée de PLN et là, un joli bord de près de 8km devant  <img src="smileys/blink.gif" alt=":blink:" class="smiley" />  J'aurais presque dû faire un petit contre bord après m'être degager de la bouée pour aller caper le long de la plage, parce que là, dans les marches de 40/50cm, c'est pas fun et pas bien rapide.<br /><br />
Deuxième tour : un peu le même sauf que je prends encore plus de risque à la descente (et que je chope même des algues à l'Ayrolle m'obligeant à un pit stop). Et aussi que je suis 50m sous le vent de la ligne d'arrivée sur le retour : petit contre bord obligé  <img src="smileys/huh.gif" alt=":huh:" class="smiley" /><br /><br />
Classement : 308 (mais j'ai bien du mal à comprendre combien nous étions au départ). Qui correspond à mon niveau / mon objectif<br /><br />
Durée Totale : 02:12:51<br />
Distance Totale : 44,417 Km<br />
Vitesse Moy. Totale : 10,83 Noeuds<br /><br />
Durée au-delà de 10 Noeuds : 01:10:05<br />
Distance au-delà de 10 Noeuds : 41,339 Km<br />
Moyenne au-delà de 10 Noeuds : 19,11 Noeuds<br /><br />
1 second run n°1 = 57,81km/h [31,21Knots] (16,1 m. in 1,000 s.) -<br />
10 second run n°1 = 56,50km/h [30,51Knots] (156,9 m. in 10,000 s.) -<br />
500 meter run n°1 = 53,86km/h [29,08Knots] (508,6 m. in 34,000 s.) -<br />
1852 meter run n°1 = 51,98km/h [28,07Knots] (1 862,6 m. in 129,000 s.) -<br />
3600 second run n°1 = 32,51km/h [17,55Knots] (32 505,8 m. in 3 600,000 s.) -<br /><br />
<!--img--><img src="https://nsa39.casimages.com/img/2018/05 ... 545164.png" alt="Posted Image" /><!--/img--><br /><br />
<!--img--><img src="https://nsa39.casimages.com/img/2018/05 ... 631044.png" alt="Posted Image" /><!--/img--><br /><br />
<!--img--><img src="http://windsurf-sessions.eg2.fr/images_ ... 010943.jpg" alt="Posted Image" /><!--/img--></p></blockquote><!--/quote=--><br /><br />
<!--quote=--><blockquote class="citationb"><p><span class="u">KOUBY @ 14/05/2018 - 09h04 a dit:</span></p><p>Mon petit CR de ce dimanche :<br /><br />
Manche 2 : tram noire, ouest, froide, rafaleuse et instable. 5.6 me parait OK pour la voile, mais j'hésite pour la planche... Finalement je prends ma falcon 101 + CHR X 32. Grosse erreur : on se prend des claques à 35nd, je contrôle péniblement la planche. Départ top et j'arrive à chaque bord à regagner rapidement la plage mais j'ai dû m’arrêter 20 fois et être tenté d'abandonner tout autant. Je finis au moral et me faisant doubler tout au long de la manche. 431<br />
Vmax 29.84 nds<br />
10s 29.17 nds<br />
500m 28.04 nds<br />
Vheure 17.02 nds<br /><br />
Manche 3 : vent un peu plus fort que le matin, toujours bien orienté. Le Bru lance un Z à 45 minutes sauf qu'il faut que j’émarge, que je change de planche et de voile (et c'est le même mât, donc il faut que je dégrée la 5.6). Bref, je suis dans les choux, je m’élance de la planche des chalets en GSR 5.0 + Exo TB² 58 + Gasoil CHR L 31 mais avec 5 minutes de retard, je dois passer la ligne avec 8 minutes de retard, je vois l’hélico qui suit les premiers vers PLN<br />
Mais final, c’était trop bon : le combo marche à merveille, j'ai un plan d'eau assez propre, à part les algues qui me feront m’arrêter quelques fois, je suis à bloc et j'arrive à retoucher la plage assez rapidement à chaque bord et à l'inverse de la M2 je ne ferai que doubler. 345<br />
Vmax 30.91 nds<br />
10s 29.67 nds<br />
500m 28.99 nds<br />
Vheure 18.21 nds<br /><br />
Au final, 282 ! Objectif atteint !<br /><br />
A bosser pour 2019 :<br />
Le physique (je n'ai pas pris le départ de la M4, j’étais cramé, heureusement pour moi qu'elle a été annulée)<br />
Le cap dans le chantier<br />
Trouver du confort et de la glisse en grosse planche / petite voile<br />
Avoir le matos pour gréer plusieurs voiles</p></blockquote><!--/quote=--><br /><br />
<!--quote=--><blockquote class="citationb"><p><span class="u">windalchemist @ 11/05/2018 - 23h12 a dit:</span></p><p>petit défi en touriste pour moi vu je n'étais là que le jeudi  <img src="smileys/cool.gif" alt="B)" class="smiley" /> je crois que j'ai fait ma manche la plus propre de tous mes défis, tout nickel avec un départ où j'ai un peu copié les autres mais beaucoup moins que d'habitude <img src="smileys/happy.gif" alt="^^" class="smiley" /> par contre j'avais trop petit en voile (3.7 blindée) <img src="smileys/ph34r.gif" alt=":fear:" class="smiley" /> du coup pas mal d'interruption de planing, c'était soûlant. Mais bon, fallait juste regarder windguru et anticiper la baisse de vent... J'ai refait un tour avec le quadem, ces mecs sont des fous! C'est juste génial de les regarder naviguer sur leur engin, dans les molles ils défoncent tout <img src="smileys/happy.gif" alt="^^" class="smiley" /> quand il y en a un qui fait tomber sa voile, le machin a tellement d'inertie qu'il a le temps de la relever au tire-veille  pépère sans que ça ne ralentisse. Heureusement qu'ils sont là pour dérider un peu les coureurs, ils mettaient grave de l'ambiance sur l'eau <img src="smileys/original.gif" alt=":)" class="smiley" /><br />
Bravo à tous pour les perf!! Pour l'année prochaine je vais me trouver une 4.6 Koncept, en voyant le classement même si je le faisais à la cool ça piquait l'amour-propre, mais bon, on s'est bien marrés, c'est l'essentiel. C'était tellement court...<br /><br />
le départ c'était n'importe quoi franchement, je pense bru devait en bouffer ses lunettes le soir! Vu comme on a attendu le lièvre trois plombes pour partir ça a du sérieusement cafouiller en bas de ligne je pense. Un certain 428 aurait réitéré ses exploits passés il paraît</p></blockquote><!--/quote=--><br /><br />
Il me semblait avoir lu celui de Coiff mais je ne l'ai pas retrouvé dans le post?
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Re :Défi Wind 2018 bis, Les comptes rendus sur DW

Message par Coiff »

Le mien est sur mon blog mais en voici une copie :


https://randonneevttmontursuya.wordpress.com/2018/05/16/defi-wind-a-gruissan-du-10-au-13-mai-2018/

Notre vidéo

https://youtu.be/yZbAViTWkb0


Merci



Mercredi 9 mai, J -1


         Arrivés à 18 heures à Gruissant, le vent est bien là, 25/35 noeuds, on grée direct nos 4 m2 et c’est parti pour une session parfaite le long des bancs de sable et finalement pas tant de monde sur l’eau, on va trouver de super « runs » et débouler à plus de 30 noeuds. Un échauffement de 61 km au final !


Jeudi 10 mai, J 1 de l’événement, manche n° 1


       Manche 1, encore 30/40 nds de vent mais annoncé faiblissant, on troque les 3 m2 du matin pour les 4 m2.

Consigne du jour, la prudence pour éviter toutes les collisions possibles avec les 1200 windsurfers sur la ligne de départ.

Alors que pas mal de planches sont beaucoup trop avancés en haut de ligne et obligent le « bateau lièvre » à les contourner, je pars en milieu de ligne où il y a plus d’espace et du vent frais, je suis en avance, une petite pause en waterstart et hop je m’élance pleine belle derrière le zodiac du père « Bru » : super départ et que c’est grisant !

Janis part en bas de ligne lancé full speed, c’est parti pour un premier bord de 10 km avant la bouée de Port la Nouvelle.

La Tram a basculé plus nord et le bord est très abattu, ça chauffe dans la jambe arrière !

Arrivé, à la bouée, une molle de vent mais je jibe très large et abat en grand pour retrouver du vent frais. Qui, je vois, Janis à mes basques, même option, bien joué, on repart au près, ça s’annonce coton les 10 km à venir, il faut caper à fond !

On se marque avec Janis et après 2 contre bords, on jibe à nouveau et on repart sur un bord encore plus abattu vers Port la Nouvelle. Au jibe, j’ai pris 400 m sur Janis, on fait tout les deux l’intérieur de la bouée et c’est reparti pour les dix derniers km de la manche, toujours au près serré, le vent tient en force heureusement pour nous !

Il nous faudra encore 2 contre bords pour passer la ligne d’arrivée en moins d’une heure.

Résultat : on est trop heureux de retour sur la plage des chalets. Je fais 275 et Janis 284 sur plus de 1200 participants, honnête avec nos voiles de vagues !




Ce sera tout pour la journée mais au global pour nous une manche de 40 kilomètres et 48 en « free session », soit 88 km !


Vendredi 11 mai, J 2 : pétole !


       Comme annoncé, pas de vent sur cette deuxième journée, c’est l’occasion de faire le tour de tous les stands, de discuter et de se reposer. Du soleil et de la chaleur, ça fait du bien au final. On participe aux nombreux tirages au sort de matériel mais ce n’est pas notre jour de chance ! La soirée se termine avec des concerts live sur la scène centrale, c’est aussi cela le défi wind.


Samedi 12 mai, J 3 : du vent marin !


On arrive sur le site vers 10 heures, il y a un petit vent marin qui souffle 10/12 noeuds plein est mais c’est annoncé tombant et une grosse renverse de vent doit se produire en fin d’après-midi.


N’ayant pas pris de matos « light wind » (on est juste venu avec le matos minimum pour un défi wind, à savoir deux 80 litres de slalom et 3,4 m2, 4 m2 et 5,2 m2 en voiles de vagues), on n’envisage pas de naviguer, éventuellement emprunter un foil sur un stand… Le vent mollit, ce sera resto devant la plage et discussions de windsurfers !


On reste en alerte pour une nav du soir ! Dès, 17 heures 30, le vent tourne et prend des tours, la pluie détrempe les parkings en 20 minutes et la température chute. Il en faut plus pour nous arrêter, on gréé les 5 m2 et c’est parti mais pour une courte session car la Tram « noire » est orienté plein ouest et le vent passe en 20 minutes de 20 noeuds à plus de 35 ! La pluie redouble, le tonnerre gronde, il ne fait plus que 11 degrés au thermomètre, pas la session de l’année même si j’arrive à claquer un 32 noeuds en Vmax 2 secondes !


On plie le matos aussi vite que possible, on se caille !


35 minutes de nav : 12 km.


Dimanche 13 mai, J 4 : la journée marathon, manche 2, 3 (et 4) !


Philippe Bru convoque tous les riders à 8 heures pour le briefing en ce dernier jour. Une Tram « noire » est bien présente, il pleut et la température ne dépasse pas les 8 degrés !


Le projet est de faire 3 manches de 40 km aujourd’hui et le premier départ sera à 9 h 40. On gréé nos 4 m2, on enfile nos combinaisons trempées et gelées qui n’ont pas séchées depuis la veille et c’est parti !


Manche 2, je prend un super départ en milieu de ligne ou il y a pas mal de place au cul du bateau lièvre, c’est trop bon et on a plus froid du tout ! Janis me suis pas très loin mais je ne le verrais pas de la manche. Le vent est bien « carré » 25/30 noeuds, pas de contre bords. Au jibe de Port la Nouvelle, je double bien 20 personnes en faisant l’extérieur de la bouée et repart full speed. Je ne vais pas chercher le run de la plage, je suis bien au large et ça déboite. Au passage de l’Ayrolle, ça ventile fort mais en 4 m2, je suis super bien.


Jibe à Gruissan sans tomber encore en doublant dix windsurfers et c’est reparti pour les 20 derniers kilomètres. Je ne vais faire que doubler du monde et ceux partis en 5 ou 6 m2 souffrent. Je vais signer ma meilleure manche en terminant 157 ème.


Janis arrive 20 minutes après sur la plage des chalets, il a fait une bonne manche aussi (dans les 200/250 max aussi je pense ?) mais il sera noté AB (abandon) dans le classement  ! Je pense que son dossard devait être en vrac et illisible à l’arrivée ou alors a-t-il raté une bouée rouge à l’arrivée ? On ne le saura jamais : la boulette !

Manche 3 : nouveau briefing, une autre course de 40 km est au programme, le soleil tente de percer, sur les relevés « Piou Piou », le vent semble prendre des tours. Avec Janis, on décide de prendre nos 3 m2 pour cette manche, on fait le pari d’un vent qui monte à 40 noeuds… ce sera la deuxième boulette du jour !

Super départ encore en milieu de ligne avec Janis derrière moi, je pars à coté de Jules Denel en 6 m2 je pense ! Ça plane bien mais je sens que c’est mou et que ça mollit ! Le vent ne va faire que varier en force pendant cette manche avec des bords à bloc le long de la plage et des moments de solitude arrêté complet ! J’ai même dû faire de petits virement pour jiber la bouée de Gruissan, la misère !

Janis ne sera pas beaucoup mieux avec sa 3,4 m2, il va finir 415 ème et moi 484 ème, une manche à oublier espère t’on avec une quatrième course pour avoir la « discard » (moins bon résultat décompté).

Manche 4 : dernier briefing de ce défi wind, il est plus de 15 heures, ça souffle toujours, Bru annonce la dernière course, encore un parcours de 40 km, top ! Beaucoup de riders ne prendront pas le départ car les gens viennent de toute la France, Europe et Monde et doivent rentrer chez eux.

Nous, on est chaud pour le classement général, on veut faire sauter cette manche 3 !Dégréage des 3 m2 et on remet nos 4 m2 qui nous ont tant fait défaut dans la dernière course.

Top départ encore en milieu de ligne ou il y a bien de la place et du vent frais. Il y a bien moins de monde, cela se voit et on ne se fait pas couvrir. C’est beau, on profite du spectacle avec le mont Canigou enneigé en arrière plan, la lumière est belle avec des rayons de soleil qui filtrent mais aussi de gros nuages plein de pluie et complètement noirs vers Port la Nouvelle !

Après l’Ayrolle, ça mollit et prend un peu d’ouest, je perd le planning par moment et je fini le bord sous le vent des 2 bouées de jibe à Port la Nouvelle ce qui m’oblige à faire deux contre bords pour jiber correctement, la loose ! Je vois le bateau de Bru qui repart plein gaz vers Gruissan mais je n’ai pas encore compris que la manche est annulée. 100 mètres, après le jibe, le vent reprend avec le grain et la pluie qui nous rattrape. Coup de bol, il a tourné ouest, je suis grand largue en bord de plage et je déboite au moins 80 planches scotchées et qui se déventent mutuellement ! Je redouble aussi Janis mais il n’a pas été jusqu’à la bouée de Port la Nouvelle, un jet ski lui ayant indiqué l’arrêt de la course.

En me rapprochant, je pige, c’est annulé, plus de bouées d’arrivée et de drapeaux rouges en haut des bateaux, pas de réduction de parcours à 20 km, tant pis pour la discard !


Bilan : plus de 120 km de ride au pif, mon GPS n’a plus de batterie !


Classement général : 522 ème pour Janis à sa première participation(avec une manche décomptée) et 241 ème pour ma pomme, c’est pas mal mais j’aurais été mieux dans les 200 sans une manche ratée !


Clap de fin, on range tout le matos au mieux, on va au « check out » mais on est encore dans l’ambiance, on ne va pas rater la remise des prix et les derniers cadeaux au tirage au sort !


On a bien aimé les sourires des vainqueurs et cela fait plaisir de voir tout ces podiums. Nicolas Warembourg et le grand vainqueur et c’est vrai que le gars est méritant, un super ambassadeur du windsurf, on irait bien faire une clinique avec lui !


Merci aux organisateurs, bénévoles (SNSM, pompiers…), partenaires, sponsors et à Philippe Bru pour nous permettre de vivre de tels moments, on s’est régalé : une édition exceptionnelle !


Il nous reste 5 heures de route pour rallier Bayonne dans les bouchons et sous la pluie mais on a emmagasiné une grosse énergie pour les  jours à venir.


On sera de retour en 2019, c’est certain !


Christophe (dossard 1048) et Janis (dossard 1018)

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