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toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
- Homerdusud
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toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Qui utilise des toilettes sèches ? ou qui a le courage de dire qu'il en utilise ?<br /><br />
<!--img--><img src="http://www.econologie-maison.fr/wp-cont ... 20x320.jpg" alt="Posted Image" /><!--/img--><br /><br />
il existe même des toilettes sèches portables pour camping.<br /><br />
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Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Résumé de mes expériences :
- Le plus confortable était les toilettes avec lombricompostage verticale (l'horizontal étant plus délicats niveau hygiène et entretien), mais s'était cher (de mémoire 2500 € tout compris).
- Les "séparettes" : pas très jolie mais une bonne alternative pour ceux qui craignent voir leur "offrande" ou les odeurs. De mémoire 800 €, je les avais à l'étage.
- Les toilettes à litière sont celles que j'ai le plus utilisées. Pas cher (surtout si on fait soi-même) et à installer partout. Mais faut bien gérer la qualité et le taux d'humidité de la sciure, bien gérer aussi (et c'est le plus important pour l'environnement) le compostage pour être certain de tuer tous les agents pathogènes et les polluants. Ça demande aussi beaucoup d'entretien et de manutention entre l'approvisionnement en sciure, le vidage du sceau et le compostage (à la paille activée pour moi à l'époque).
Ça me semble quand même plus sain d'en utiliser que de faire ses besoins dans notre eau potable ! Et c'est une hérésie de ne pas les généraliser alors qu'une grande majorité des personnes n'ont pas l'accès à l'eau potable !
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Hergé @ 20/02/2018 - 11h41 a dit:
- Le plus confortable était les toilettes avec lombricompostage verticale (l'horizontal étant plus délicats niveau hygiène et entretien), mais s'était cher (de mémoire 2500 € tout compris).
et comment tu gères le nettoyage car si tu utilises un désinfectant, ça va tuer les lombrics ?
moi je pensais me fabriquer des toilettes avec une chaise de jardin percée avec un seau inox dessous. Et en mettant de la terre séché par dessus les excréments à chaque utilisation. La chaise de jardin étant en plastique, je trouve ça plus facile à nettoyer que du bois. Un coup de karcher sur la chaise et c'est nickel.
J'avais aussi lu que la décomposition des excréments se faisait lentement (sans forcément monter à 70°C) et que au bout de 1 an, ça faisait un super terreau qui sent l'humus.
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Après je rejoins le faite que les wc sont une invention inchangée depuis presque 60 ans et qu’en terme de débit d’eau potable c’est toujours un gros délire de foutre 10 litre d’eau pour un petit popo
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Hergé @ 20/02/2018 - 11h41 a dit:
J'ai vécu 10 ans avec que ça ! Et ça peut être super pratique dans un van !
Résumé de mes expériences :
- Le plus confortable était les toilettes avec lombricompostage verticale (l'horizontal étant plus délicats niveau hygiène et entretien), mais s'était cher (de mémoire 2500 € tout compris).
- Les "séparettes" : pas très jolie mais une bonne alternative pour ceux qui craignent voir leur "offrande" ou les odeurs. De mémoire 800 €, je les avais à l'étage.
- Les toilettes à litière sont celles que j'ai le plus utilisées. Pas cher (surtout si on fait soi-même) et à installer partout. Mais faut bien gérer la qualité et le taux d'humidité de la sciure, bien gérer aussi (et c'est le plus important pour l'environnement) le compostage pour être certain de tuer tous les agents pathogènes et les polluants. Ça demande aussi beaucoup d'entretien et de manutention entre l'approvisionnement en sciure, le vidage du sceau et le compostage (à la paille activée pour moi à l'époque).
Ça me semble quand même plus sain d'en utiliser que de faire ses besoins dans notre eau potable ! Et c'est une hérésie de ne pas les généraliser alors qu'une grande majorité des personnes n'ont pas l'accès à l'eau potable !
Ce n'est pas une raison parce que les Touaregs manquent d'eau pour que nous arrêtions de nous laver en France métropolitaine (et c'est pas ça qui leur donnera plus d'eau).
Et on peut multiplier ce genre d'exemples à l'infini.
Amicalement.
Jean-Marie
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
L’eau est un bien précieux tout le monde devrait essayer de l’économiser quelque soit le lieu!
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
stef38 @ 20/02/2018 - 13h09 a dit:
L’eau est un bien précieux tout le monde devrait essayer de l’économiser quelque soit le lieu!
Vas dire ça au mec qui habite en bas des chutes du Niagara !





Amicalement.
Jean-Marie
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
Pour les chutes du Niagara, existe-t-elle encore vraiment? Elle ne tournent que quand les touristes sont là...
http://m.quebec.huffingtonpost.ca/2015/03/28/les-chutes-du-niagara-nexistent-plus_n_6961392.html
Fin du HS
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
pieuvre @ 20/02/2018 - 12h16 a dit:
J'avais aussi lu que la décomposition des excréments se faisait lentement (sans forcément monter à 70°C) et que au bout de 1 an, ça faisait un super terreau qui sent l'humus.
Bernard Moitessier relaye un usage intensif de fertilisants de cette nature dans le livre postume "Tamata et l'alliance" en parlant de la vie sur les îlots.
Ensuite faut pas rêver, il y a aussi des soucis éventuels de contamination des sous-sols/flotte. On peut faire de belles conneries avec des déjections proche d'un captage.
Je serais plus pour le réservoir de flotte séparé avec une eau non potable pour les besoins non critiques du foyer.
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
pieuvre @ 20/02/2018 - 12h16 a dit:
et comment tu gères le nettoyage car si tu utilises un désinfectant, ça va tuer les lombrics ?
moi je pensais me fabriquer des toilettes avec une chaise de jardin percée avec un seau inox dessous. Et en mettant de la terre séché par dessus les excréments à chaque utilisation. La chaise de jardin étant en plastique, je trouve ça plus facile à nettoyer que du bois. Un coup de karcher sur la chaise et c'est nickel.
J'avais aussi lu que la décomposition des excréments se faisait lentement (sans forcément monter à 70°C) et que au bout de 1 an, ça faisait un super terreau qui sent l'humus.
J'avais une recette à base d'huiles essentielles... Mais dans la pratique, comme tu n'as pas de cuvette tu n'as pas grand chose à nettoyer. Il faut jusque que tout le monde (même les hommes pour uriner) s'assoie. Le plus pénible était les jouets ou objets que les gosses laissaient tomber pour s'amuser.
La terre va permettre de cacher tes matières organiques (donc plus propre) mais risque de ne pas suffisamment absorber les urines. Du coup il y a un risque d'anaérobie (ie les matières organiques baignent dans l'urine) et d'odeur. L'intérêt de la sciure c'est qu'elle va absorber les liquides et laisser les matières organiques sécher. Donc beaucoup moins d'odeur.
Le compost non activé peut prendre plus d'un an (3 à 4 mois quand il est activé). Le risque de ne pas monter son compost en température est de ne pas tuer tous les agents pathogènes et d'avoir un compost polluer : dangereux si c'est pour utiliser dans le potager ou au pied des fruitiers. Si tu peux contrôler tes toilettes et être assuré que ceux qui les utilisent ne sont pas sous traitement médical lourd, ne prennent pas la pilule, on une alimentation saine... Alors tu peux te permettre de négliger un peu ton compostage.
Le problème de l'eau n'est pas la quantité ou la disponibilité mais la qualité. Nos stations d'épuration ne gère pas ou presque pas les traces de médicament et de pilule. Ces résidus s'accumulent malheureusement dans nos rivières et fleuves... Nos nappes sont souvent polluées (résidus agricoles) et la désalinisation est énergivore... L'eau de pluie est trop acide et avec un pH trop faible pour la consommation (ce qui peut se régler en la stockant dans des cuves maçonnées comme dans l'antiquité, mais la gestion de la légionellose est une vraie contrainte). Bref, l'eau qu'on nous propose n'est déjà pas terrible et à chaque chasse d'eau on ne la respect pas.
Ton projet est pour des toilettes à l'extérieur ?
Re :toilettes sèches, ou comment gérer sa merde
J'ai utilisé une TLB pour ma résidence principale qui etait un camion pendant 11 ans sans jamais le regreter !
Netoyage du siège avec une éponge imbibée de vinaigre. Rinçage du seau à l'eau claire mais on fait comme on veux. Après la crotte une couche de copeaux et non de sciure puis vaporisation d'un mélange eau huiles essentielles. Maintenir un équilibre urine fèces, si besoin pisser à côté

