les troubles de conduites ont deux facteurs :
- contextuels (ce dont tu parles Blue, l'environnement, les jeux vidéos...)
- individuels (là ce sont en fait des "pré-dispositions", exemple : hyperactivité, ben oui c'est une maladie, ça vient pas des jeux vidéos, c'est comme ça, et ça fout la merde dans ton comportement...)
L'étude ne traite que le deuxième point (parce que c'est le but de l'étude...).
Et aussi, les conclusions pour les axes de prises en charges disent bien que tout comportement de trouble doivent d'abord être traité par une prise en charge psychologique et sociale (non Joker, prise en charge psychologique veut pas dire enfermer dans un centre...), le traitement pharmacologique ne venant qu'après (et devant être adapté...). Donc, bon...
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ca c'est l'intro :"
Le trouble des conduites s’exprime chez l’enfant et l’adolescent par une
palette de comportements très divers qui vont des crises de colère et de désobéissance répétées de l’enfant difficile aux agressions graves comme le viol,
les coups et blessures et le vol du délinquant. Sa caractéristique majeure est
une atteinte aux droits d’autrui et aux normes sociales. La question se pose
donc de savoir comment se situe le trouble des conduites au sein du phénomène
social qu’est la délinquance. Le concept de délinquance est un concept
légal dont les limites dépendent en grande partie des changements dans
les pratiques policières ou judiciaires. L’approche clinique qui est choisie
dans cette expertise ne traite pas de la délinquance même si le comportement
antisocial qui caractérise le trouble des conduites peut signifier acte de
délinquance. La manière la plus légitime d’opérer une liaison entre le trouble
des conduites et la délinquance est de considérer ce trouble comme un facteur
de risque de délinquance qui peut jouer en complémentarité avec
d’autres facteurs. Cependant, tout adolescent coupable selon la loi d’actes de
violence ou de vandalisme n’est pas nécessairement atteint d’un trouble des
conduites.
L’abord clinique du trouble évolue en fonction des recherches scientifiques
dans le domaine de la santé mentale. Il y a peu de temps encore, les psychiatres
considéraient le trouble des conduites comme un trouble mental difficile
voire impossible à traiter. Bien que de nombreuses questions demeurent à
propos de sa définition, de son étiologie, des facteurs de risques, des mécanismes
sous-tendant sa survenue, il est aujourd’hui possible d’envisager sa prise
en charge dans le cadre d’une pratique clinique mieux définie et pluridisciplinaire."
qui s'est occupé d'une approche NON clinique en prealable?